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lundi 25 novembre 2024

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Le dernier classique de Carlos Laffon-Parias

Prix de Diane 2024

Le dernier classique de Carlos Laffon-Parias

Le Cantilien va arrêter son activité fin 2024. Dimanche, dans le Diane, Halfday sera l’ultime partant de Carlos Laffon-Parias dans un classique français. Une épreuve dont il a été deux fois deuxième.

En trente ans de métier, Carlos Laffon-Parias a présenté treize pouliches dans le Diane. Quatre sont montées sur le podium : Goldamix (Linamix), troisième en 2000, Left Hand (Dubawi), deuxième en 2016, Nadia (Nashwan), deuxième en 2000, et Silasol (Monsun), troisième en 2013. Cette année, le Cantilien va seller Halfday (Lope de Vega), une pouliche avec un profil assez différent des quatre précitées. Ne serait-ce que du fait qu’elle n’a jamais couru au niveau Gr1. Halfday sera donc un outsider, après deux mois sans compétition. Associée à Augustin Madamet, elle reste sur une victoire dans le Prix Cléopâtre (Gr3) dans une piste mesurée 4 au pénétromètre. À Saint-Cloud, War Chimes (Summer Front), future placée des Oaks (Gr1), terminait troisième. Cela étant dit, Carlos Laffon-Parias a déjà gagné de grandes courses sans avoir une toute première chance sur le papier. À commencer par le Prix de l’Arc de Triomphe (Gr1) de Solemia (Poliglote).

Par Adrien Cugnasse

ac@jourdegalop.com

Une écurie mythique

Le 38 avenue du Général-Leclerc est un peu une adresse mythique dans le microcosme hippique cantilien. C’est là qu’Étienne Pollet a entraîné pendant trente ans. De manière tout à fait subjective, j’ai la faiblesse de penser que Pollet a été le plus extraordinaire des entraîneurs de l’ère moderne du sport hippique à Chantilly. À chacun son panthéon.

Toujours tiré à quatre épingles, peu enclin aux compromissions sur sa manière d’exercer le métier, Pollet a fait des miracles avec un effectif relativement réduit. Et il a pris sa retraite à la soixantaine, après trois décennies d’activité (seulement), soit une carrière relativement courte pour un entraîneur de premier plan. À l’époque, il avait expliqué connaître une certaine lassitude face à ce métier qui impose un mode vie un peu à part. Mais aussi ne plus vouloir composer avec un monde des courses qui avait changé, que ce soit au niveau des conditions de travail (en tant qu’employeur), des attentes de la clientèle, ou de l’état d’esprit du personnel. L’excellence ou rien.

Un demi-siècle après Pollet, un autre entraîneur ayant effectué une grande partie de sa carrière au 38 avenue du Général-Leclerc a annoncé prendre sa retraite, à la soixantaine, après (seulement) trois décennies d’activité. C’est Carlos Laffon-Parias. L’époque est différente, les parcours aussi. Mais il existe des points communs entre les deux hommes qui ont terminé leur carrière avec de bons chevaux. Comme Pollet avant lui, toujours tiré à quatre épingles, Carlos Laffon-Parias est arrivé à un constat qu’avait déjà dressé son prédécesseur cinq décennies auparavant : le métier n’est plus le même. Il y a cinq ans déjà, Carlos Laffon-Parias confiait à la presse étrangère : « Les chevaux, c’est un métier qui demande de la passion. Autrement, pourquoi voudrait-on travailler de longues heures le week-end ? Mon impression est qu’en France il y a de moins en moins de personnes qui partagent cette passion pour les chevaux et les courses. En tant qu’entraîneur, ma routine quotidienne a peu changé au cours des trente dernières anné

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