LA PISTE DE MONT-DE-MARSAN EST PRÊTE POUR LE 5 JUILLET
Après un difficile épisode de sécheresse en 2022, un second problème est apparu sur les pistes de Mont-de-Marsan en 2023 avec la prolifération d’un champignon (le pythium, plus communément appelé « pourriture des racines »). Si les équipes techniques ont fourni un gros travail pour remettre la piste en état, le gazon n’était pas encore prêt pour accueillir les premières réunions de l’année, lesquelles ont dû être organisées sur d’autres hippodromes. Lundi 24 juin, une visite du comité régional des courses au galop du Sud-Ouest a été organisée sur l’hippodrome, en présence d’Axelle Nègre de Watrigant, Thierry Lemer, Lucien de Colbert de France Galop, Thierry Gouaichault, le président de la société, ainsi que du nouveau régisseur des pistes, Mickaël Soubieille. Des entraîneurs locaux comme Didier Guillemin et Xavier Thomas-Demeaulte étaient également présents. Le tour de la piste a donné entière satisfaction à l’ensemble des intervenants, permettant ainsi d’organiser la réunion de courses du 5 juillet.
Repartir de zéro
Mickaël Soubieille nous a expliqué comment les équipes de Mont-de-Marsan avaient procédé pour chasser le pythium : « Nous sommes repartis de zéro, le gazon a totalement été rasé. Les travaux ont commencé le 29 septembre. Nous avons été aidés par les équipes de Pau car nous n’avions pas tout le matériel nécessaire. Avec leur aide, nous avons rasé le gazon, passé la herse étrille puis une amazone afin de ramasser tous les déchets. Ensuite, nous avons passé l’actisol. C’est une machine qui décompacte le sol et qui l’aère. Cette opération n’avait encore jamais eu lieu sur un hippodrome. Après cette étape, nous avons réalisé un gros décompactage avec le vertidrain puis nous avons traité le pythium. Il était désormais temps de ressemer le gazon puis de réaliser un sursemis [technique qui vise à renforcer ou à compléter la flore existante, ndlr]. Une fois par mois, nous décompactons le gazon afin de travailler la souplesse du sol. Nous suivons également un programme de biodynamisation qui permet à l’eau de mieux pénétrer et, nous implantons des champignons concurrents au pythium afin qu’ils viennent se coller sur les racines. Lors de ces travaux, les pluies nous ont certainement aidés car le gazon était jeune et il avait besoin d’eau. »
Il y a deux mois, quatre chevaux ont réalisé un galop d’essai sur l’hippodrome afin de tester le nouveau gazon. « Tout s’est bien passé, il n’y a pas eu d’arrachement du gazon, le terrain était parfait mais nous avons pris la décision de ne pas courir afin que ce gazon puisse avoir bien le temps de s’enraciner. Désormais, tout est opérationnel. »