CORLAYÂ : JUSTE INCONTOURNABLEÂ !
Par Christopher Galmiche
Maintenant que l’été est (enfin !) là , nous vous proposons chaque samedi de partir à la découverte des plus beaux hippodromes estivaux. Épisode 1 : Corlay (Côtes-d’Armor). Ça tombe bien, le Grand Cross local a lieu dimanche…
Au sud-ouest de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor, se trouve l’hippodrome de Corlay. Un conseil si vous vous y rendez pour la première fois : n’oubliez pas votre GPS car on peut facilement se tromper de chemin ! Une fois que vous avez atteint Corlay, l’hippodrome est généralement bien indiqué en ville avec de grands panneaux signalant les dates des réunions hippiques. Vous serez assurés d’être sur la bonne route lorsque vous apercevrez un panneau orange indiquant que la route sera barrée pour le passage des chevaux… En effet, à Corlay, comme à Craon, en cross, les chevaux passent la route départementale pour aller sauter des obstacles dans les champs de la garenne. Une fois garé dans un pré qui sert de parking, vous entrez sur l’hippodrome et pouvez déambuler sur le gazon, où de nombreuses animations sont proposées aux enfants. De quoi passer un après-midi paisible et donner la passion aux plus jeunes ! La totalité de l’hippodrome possède des parterres en gazon. Aussi bien devant les tribunes qu’au rond de présentation très ombragé ou encore aux écuries. On se sent « comme dans son jardin » à Corlay. Le site dit du Petit Paris dispose d’un restaurant panoramique et d’une tribune où l’on voit très bien les courses, même s’il ne faut pas oublier la crème solaire les jours de beau temps ! Et, bien évidemment, pour vous restaurer, nous vous conseillons la traditionnelle galette saucisse, Bretagne oblige !
Un parcours unique
Une fois installé dans les tribunes, on peut se rendre compte que le parcours est unique. En cross, vous pouvez faire des photos magnifiques des chevaux passant au milieu des champs cultivés pour aller sauter l’imposant talus Barach. En steeple comme en cross, la piste descend brutalement après le bull-finch des tribunes et il faut bien négocier le tournant serré de la station des haras. Et puis il y a ce fameux passage de route après un impressionnant fossé. La course démarre souvent au bout de la ligne d’en face pour aller sur la triple barre, autre obstacle conséquent, car la ligne droite est courte. Il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers à Corlay ! Généralement, la piste est bonne avec un bon tapis d’herbe et, avec l’aide d’une meilleure coordination régionale, elle mériterait d’avoir plus de partants. Une fois la journée de courses passées, vous pouvez profiter de la région. Le cap Fréhel et ses magnifiques paysages ne sont pas loin, sur la route du retour, tout comme la plage de Pen Guen et son immense étendue. Entre les deux, pour vous restaurer, vous pouvez vous arrêter à la Fermette à côté de Matignon, où vous pourrez déguster des produits locaux de qualité. Corlay et les Côtes-d’Armor, ça vaut le détour ! Vous avez de la chance, il reste encore deux dates pour vous y rendre, le dimanche 30 juin et le dimanche 14 juillet. Car oui, le seul regret que nous avons, c’est qu’il y a peu de réunions (3) à Corlay !