Comment le PMU développe son activité à l’international
Avec quelque 110 partenaires dans plus de 50 pays sur les cinq continents, le PMU est aujourd’hui le troisième opérateur mondial et le leader européen du pari hippique mutuel. Aymeric Verlet, le directeur de l’international au PMU, nous a expliqué comment l’opérateur historique entend consolider sa position.
Par Guillaume Boutillon
gb@jourdegalop.com
En 2023, l’international représentait 10 % du résultat de PMU, un chiffre multiplié par trois entre 2014 et 2023. « À l’international, il faut être patient. Ce sont parfois des années de discussions pour qu’un projet se réalise, explique en préambule Aymeric Verlet, le directeur de l’international au PMU. En effet, il faut, sur certains marchés, convaincre au préalable les gouvernements de l’intérêt de financer la filière hippique par le pari pour autoriser ce type de jeu. Grâce au travail mené par l’Institution, les partenaires internationaux ont énormément confiance en nos courses et nos chiffres sont là pour en témoigner. Nous sommes aujourd’hui un exportateur mondial de référence auprès des opérateurs de paris hippiques ! Ce leadership mondial s’appuie à la fois sur l’excellence des courses françaises, la qualité de l’offre de paris que nous proposons, la sécurité des systèmes et la capacité à innover du PMU, mais aussi sur la qualité des données du PMU et des images produites par le PMU avec le soutien d’Equidia. Aujourd’hui, à l’international, nous sommes aussi particulièrement reconnus grâce au nombre important de partants dans les courses françaises : ces courses ont en moyenne 11 partants toutes disciplines confondues. Proposer cette moyenne par course est un avantage significatif par rapport aux principaux organisateurs européens de courses. »
L’export en masse commune
En 2023, l’activité export du PMU a représenté 2,8 milliards d’euros d’enjeux à l’international. Ce montant est réparti de la manière suivante : 1,4 milliard en masse commune (c’est-à -dire quand des opérateurs étrangers agrègent leurs enjeux à ceux du PMU) et 1,4 milliard en masse séparée (quand les images et données des courses françaises sont concédées à des opérateurs étrangers pour qu’ils proposent ensuite leurs paris soit en mutuel, soit en cote fixe). « La masse commune sur nos paris avec les opérateurs étrangers représente environ 15 % des enjeux PMU. Le marché africain, qui est notre deuxième marché après l’Europe, a la particularité d’avoir une part de marché du Quinté+  supérieure à 50 % de son mix, compte tenu d’une espérance de gains bien plus élevée que tous les autres jeux offerts localement. » En termes de rémunération, les standards internationaux tournent autour de 3 % des enjeux en masse séparée et de 4 % en masse commune, variant en fonction des mar
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