Les annulations au cœur de la première réunion de la Commission des régions
Présidée par Jean-Claude Ravier, la Commission des régions de la nouvelle mandature s’est réunie pour la première fois jeudi.
Depuis la réforme menée sous la mandature d’Édouard de Rothschild, la Commission des régions est devenue statutaire. C’est-à -dire que tout ce qui concerne la province doit être, au préalable, examiné par la Commission des régions. Celle-ci est présidée par Jean-Claude Ravier, lequel est par ailleurs à la tête des Sociétés de courses lyonnaises. Il nous a expliqué pourquoi cette première réunion intervient cinq mois après l’élection de Guillaume de Saint-Seine : « Nous avons beaucoup de nouveaux présidents de Comités et de Conseils régionaux. C’est donc volontairement que nous avions décidé de décaler un peu cette première réunion afin que tout le monde puisse prendre ses marques. L’actualité fait que cette première réunion a été consacrée quasiment exclusivement aux annulations de courses. Aucune date n’a été encore fixée, mais nous sommes convenus de nous revoir en septembre afin de parler notamment du programme… »
Anticiper au maximum
En raison des fortes pluies tombées ces derniers mois, de nombreuses réunions ont dû être annulées. « En accord avec Henri Pouret [directeur général délégué de France Galop, ndlr], David Aelion [responsable programme régional et régions chez France Galop, ndlr] et Christophe Bohne, [chargé de mission auprès de France Galop, ndlr], j’ai tenu à effectuer une petite « piqûre de rappel« sur le rôle des présidents de Comités ou de Conseils. Et le fait qu’ils doivent anticiper autant qu’ils le peuvent les événements climatiques. Il y a des annulations où l’on ne peut rien faire car les intempéries arrivent le matin ou durant la réunion. En revanche, lorsque l’on pressent que l’on ne pourra pas courir trois, quatre jours avant la course, il est impératif de prendre des dispositions – toujours en accord avec France Galop – pour transférer la réunion premium vers un hippodrome présentant les mêmes caractéristiques. C’est très important car cela permet non seulement aux chevaux de courir, mais également de pouvoir maintenir la recette. Mais ce problème ne concerne pas uniquement les premium. Lorsqu’une réunion P.M.H. est annulée, il est très difficile de retrouver une date. Le programme des P.M.H., qui concerne des chevaux de petites catégories, est cohérent, et si l’on décale des réunions P.M.H. de 15 jours, 3 semaines, on se retrouve avec deux steeples de 4ans ou deux handicaps sur 1.400m le même jour. De la même manière, au-delà du climat, lorsqu’un hippodrome présente des problèmes de sécurité pour les hommes et les chevaux, il est du devoir des instances d’agir. J’ai demandé que dans chaque région soit effectué un recensement des hippodromes où, potentiellement, il y a des problèmes récurrents. »