La piste au centre des débats, lundi à Borély
Lundi, à Marseille-Borély, plusieurs jockeys (Mickaël Barzalona, Théo Bachelot, Eddy Hardouin, Aurélien Lemaître, Augustin Madamet, Ioritz Mendizabal, Coralie Pacaut, Stéphane Pasquier, Sylvain Ruis et Marie Vélon) ont refusé de continuer à monter à partir de la cinquième course du programme, jugeant la piste dangereuse. Après inspection du gazon et en concertation avec les commissaires de courses, la réunion s’est tout même poursuivie, ces jockeys ayant été remplacés pour les autres épreuves. Amaury de Lorgeril, secrétaire des commissaires, a expliqué au micro d’Equidia : « Nous avons été saisis par plusieurs jockeys du fait que les chevaux n’adhéraient pas à la piste. Après inspection, il n’est pas ressorti de caractère de dangerosité de la piste. L’humidité serait la cause du problème de non-adhérence des chevaux mais pas de la dangerosité de la piste. La non-adhérence est très faible et il y a très peu de marques sur la piste. » Julius Le Tutour, le directeur technique de la Société hippique de Marseille, est allé lui aussi inspecter la piste après la course du Quinté + (la quatrième) : « Le terrain était bon souple, avec une forte densité de gazon. Vu qu’il s’agissait d’une réunion matinale et qu’il n’y avait pas de vent, nous avons gardé une petite rosée du matin. C’est peut-être cela qui a généré de l’inquiétude chez certains jockeys. Comme il a été constaté lors de son inspection en milieu de réunion, la piste n’était pas dangereuse, et d’ailleurs aucun accident n’a été observé ensuite. »