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jeudi 26 décembre 2024

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La fidélisation des salariés d’écuries, nouvelle priorité de l’Afasec

La fidélisation des salariés d’écuries, nouvelle priorité de l’Afasec

En présence de l’ensemble de l’Institution (France Galop, Setf, F.N.C.H., Equidia, …), l’Afasec a dévoilé jeudi dernier les résultats de son bilan d’activités 2023, ses objectifs pour les deux ans à venir ainsi que sa nouvelle stratégie de marque. L’enjeu est simple : recruter davantage et réduire les sorties de toutes les forces vives de la filière courses.

Il y a deux ans, l’Afasec opérait un premier virage ambitieux de transformation : celui de changer l’image de l’association. « L’Afasec n’est plus seulement un collège ou un lycée des lads et des cavaliers d’entraînement, mais le partenaire académique des courses tout au long de la vie professionnelle, a rappelé Guillaume Herrnberger, le directeur de l’Afasec. Nous poursuivons cette transformation. Nous avons fait le plus facile : les formations font à nouveau le plein (711 élèves en 2023, un record, contre 580 en 2021), un dynamisme s’est créé. Maintenant, il faut aller plus loin. On assiste parfois à de » l’Afasec bashing », mais il faut avoir conscience de la chance et de l’opportunité que représente cette structure dont nous fêterons l’an prochain les 60 ans. Son coût n’est pas une dépense futile. Investir dans la formation, l’emploi et l’accompagnement, c’est aussi créer de la valeur durable pour notre filière. »

Au service de la filière

La transformation initiée il y a deux ans continue, comme l’a expliqué Guillaume Herrnberger : « Nous poursuivons un triple objectif. Le premier est celui de travailler toujours plus et pour les professionnels des courses. Le deuxième est de moderniser et professionnaliser nos services pour les rendre plus en lien avec les attentes des acteurs des courses, c’est-à-dire les éleveurs, entraîneurs, salariés d’écuries, intervenants prestataires, … Enfin, le troisième, l’objectif le plus ambitieux, est d’ancrer durablement l’Afasec comme l’acteur du capital humain, socialement engagé et qui sache développer une culture financière aiguisée. »

Mettre fin au turnover dans les écuries

« Maintenant, nous nous attaquons à la transformation profonde de notre filière, et ce via trois piliers qui nous permettront de fidéliser : l’offre de service (recrutement, formation initiale, professionnelle ou continue), la culture et les outils, et l’organisation et les personnes, a indiqué Guillaume Herrnberger. Trop d’emplois restent non pourvus dans la filière courses. Environ 25 % des salariés d’écuries, trot et galop confondus, auront quitté la filière à la fin de l’année. Cela représente un effort monstrueux de la part de la filière pour permettre de réintégrer ces 1.000 salariés. À titre de comparaison, le turnover au sein des entreprises françaises est de 18 %, selon l’Insee. »

Environ 25 % des salariés auront quitté la filière à la fin de l’année. Le turnover au sein des entreprises françaises est de 18 %, selon l’Insee.

Un salarié perdu, 160.000 € de valeur détruite

L’association a fait de la fidélisation des salariés d’écuries la grande cause de 2024. « Les enjeux sont assez simples : le salarié d’une écurie de courses est l’or bleu de la filière. Toute chose égale par ailleurs : un salarié, c’est en moyenne quatre chevaux de plus entraînés par jour, ce qui équivaut à 45 partants supplémentaires sur l’année, soit 1,6 million d’euros d’enjeux supplémentaires, soit une redistribution potentielle à la filière de 160.000 €. En résumé, 4.500 personnes permettent de générer 10 milliards d’enjeux. Un salarié perdu représente donc 160.000 € de valeur que nous détruisons.»

Nouvelle identité visuelle

L’Afasec a dévoilé son nouveau logo, lequel s’accompagne de la signature suivante « Autour d’un cheval de course, il y a une toute une équipe « . Charlotte Baduel Camps, de la direction marketing et communication de l’Afasec, a expliqué : « Avec l’aide de l’agence spécialisée ArtFeelsGood, nous avons mené une étude sur la marque Afasec. Il est en ressorti que nous devions garder le nom Afasec, car l’association était clairement identifiée. En revanche, en termes de valeurs, le constat s’est avéré plus négatif. Il nous a été démontré que notre marque ne transpirait pas le monde du cheval, qu’elle ne reflétait absolument pas les valeurs et émotions du monde des courses hippiques et que la dimension humaine était absente… De ce constat, nous avons retravaillé notre identité visuelle afin de montrer que l’Afasec se transforme et se renouvelle. C’était aussi un moyen de faire comprendre tout le champ d’actions de l’Afasec et quelles sont nos missions. »

Quatre marques filles

Cette stratégie, dont le but est de « recruter davantage et réduire les sorties de toutes les forces vives de la filière courses », s’articule autour de quatre marques filles. Il s’agit de l’Afasec Recrutement et Afasec Conseil (lesquels concernent directement l’emploi), placées sous la responsabilité d’Élise David, l’Afasec Académie (pour l’ensemble de la formation), dirigée par Corinne Rougeau-Mauger, et l’Afasec Services (Santé et prévoyance, hébergement, garderie …), confiée à Hugues Leclerq.

Nouveau logo, nouveau slogan

« Le nouveau logo a été construit autour du cheval pour montrer notre appartenance à la filière, a expliqué Charlotte Baduel Camps. Le blason symbolise le fait que nous sommes un organisme en charge de l’accompagnement et de la protection, et enfin l’étoile signe excellence, puisque l’Afasec forme à l’excellence des courses hippiques. Pour finir, le rouge du logo a été remplacé par le bleu, lequel est la couleur de la stabilité, l’apaisement et de la loyauté. » Ce nouveau logo s’accompagne de la signature suivante « Autour d’un cheval de course, il y a une toute une équipe « .

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