Galop public d’Irésine à Parilly

Mercredi, en amont de la réunion programmée à Lyon-Parilly, Irésine (Manduro) a effectué un galop public sous la selle de Marie Vélon. Le double lauréat de Gr1 n’a plus été revu depuis sa tentative dans la Japan Cup (Gr1), en novembre dernier. Jean-Pierre Gauvin, son mentor, nous a indiqué : « Je suis très satisfait, tout s’est bien passé. Ce galop n’était pas prévu. Ce matin, nous devions travailler à la maison mais nous avons subi des intempéries. J’avais eu l’idée de lui donner un travail sur l’hippodrome de Lyon-Parilly, mais j’avais finalement abandonné cette idée car cela ne me semblait pas indispensable. Au vu de la météo, nous avons repris le plan initial et tout s’est bien déroulé. En piste, comme à l’écurie, il était seul, sans leader. Marie était contente de son action et de son comportement. Nous sommes satisfaits et rassurés. L’orage a peut-être été finalement un mal pour un bien ! Sans cela, nous n’aurions peut-être pas osé l’emmener faire ce galop public. Après notre tentative au Japon, Irésine est rentré deux mois au pré, comme chaque hiver. Le cheval est revenu à l’entraînement au début du mois de février. Nous avons quelques petits soucis et, comme Irésine met généralement un peu de temps à se remettre en route, nous lui avons donc laissé du temps. Nous l’avons engagé dans le Prix Ganay (Gr1), mais il n’aurait pas été prêt. Le Prix d’Hédouville (Gr3) arrivait également un peu tôt. J’ai ensuite vu qu’il avait le droit de participer au Prix Bedel (L). Je préfère lui donner une rentrée facile. En effet, nous lui avons demandé quelque chose de très difficile en allant courir la Japan Cup. Il y a eu ce long déplacement et la course a été un peu contre-nature pour lui, comme nous avons pu le constater. C’est donc intéressant de pouvoir démarrer la saison par une course facile, en théorie, et à domicile. Le Prix Bedel est dans dix jours, le timing est parfait. Le plan est ensuite d’aller sur le Grand Prix de Saint-Cloud (Gr1), à six semaines. La seule inquiétude est qu’il fasse chaud le 30 juin à Saint-Cloud et que le terrain soit léger. Nous verrons bien à ce moment-là. Il y a eu un peu de « retard à l’allumage » mais nous avons pris notre temps et le cheval est de mieux en mieux… »