Derby italiano : Bateau Blanc sur les traces de Tokyo Gold
Dimanche prochain, deux français effectueront le déplacement à Capannelle pour s’aligner au départ du très richement doté – 640.000 € – Derby italiano (Gr2). Les deux poulains représentent deux casaques qui ont brillé au cours de ces dernières années dans le classique transalpin. Celle de Teruya Yoshida, vainqueur en 2021 grâce à  Tokyo Gold (Kendargent), et celle de Mag Horse, qui avait remporté l’édition 2020 avec Tuscan Gaze (Galileo). Satoshi Kobayashi relève un authentique défi puisque son pensionnaire, Bateau Blanc, n’est autre qu’un propre frère de Tokyo Gold. Il faut remonter à 1922 pour retrouver au palmarès le nom de Melozzo da Forli (Signorino et Fausta), qui avait remporté le Derby Italiano après les succès de ses propres frères, Michelangelo (1921) et Meissonnier (1919) pour Federico Tesio. Ce type d’exploit était toutefois plus simple à réaliser à l’époque, le classique étant uniquement ouvert aux 3ans nés et élevés en Italie. Bateau Blanc est un poulain bien différent de son frère comme nous l’a expliqué Satoshi Kobayashi : « Bateau Blanc est un poulain beaucoup plus allant que Tokyo Gold qui, au contraire, était très posé et maniable. En dernier lieu, dans le Prix Aymeri de Mauléon (L), il a bien conclu à la quatrième place, sans avoir bénéficié d’un très bon déroulement. La course était remportée par une pouliche de la classe de See You Around, qui s’est classée cinquième de la Poule d’Essai dimanche dernier. Si le poulain arrive à se poser, je pense qu’il sera capable de tenir les 2.200m de Capannelle. » Bateau Blanc, comme c’était déjà le cas avec Tokyo Gold, sera monté par Cristian Demuro.
Believer pour l’équipe de Tuscan Gaze
Gianluca Bietolini présente Believer (Make Believe) pour la casaque de Mag Horse Racing. Il a décidé de faire confiance à Carlo Fiocchi, jockey qui a déjà épinglé ce classique à son tableau de chasse en selle sur Tuscan Gaze. Believer s’est classé quatrième du Prix de Croissy (Classe 2) et son entraîneur compte voir son pensionnaire progresser : « En dernier lieu, il a fait une rentrée après trois mois et demi d’absence et je ne voulais pas lui donner une course dure à deux semaines du jour J. Je pense qu’il devrait beaucoup progresser et je crois qu’il va tenir les 2.200m. En revanche, je me fais quelques soucis sur le long trajet à effectuer et sur le risque de trouver Rome sous une forte chaleur. Nous avons préparé cet objectif depuis des mois et je suis assez confiant. »