Compétitivité
Il est très difficile de mesurer la santé d’une filière nationale. Surtout en ce qui concerne les courses, car les indicateurs sont multiples et pas synchronisés. On peut par exemple avoir un taux de pénétration du galop dans la population en légère hausse et des paris hippiques en berne. Les critères sont nombreux, de la satisfaction des propriétaires à la vitalité des ventes publiques, en passant par la compétitivité des bons chevaux. Or, justement, dans une période relativement anxiogène, ne boudons pas notre plaisir : nous sommes redevenus plus compétitifs dans les épreuves black types françaises. On se souvient que l’année 2023 signait un regain de performance, après plusieurs saisons moroses. La bonne nouvelle, c’est qu’à cette date en 2024, nous faisons encore mieux qu’en 2023 : nous sommes passés de 82 % à 88 % de victoires black types à domicile. Cela n’a rien d’anecdotique quand on sait que nos voisins anglo-irlandais peuvent compter sur un réservoir de chevaux à l’entraînement deux à trois fois supérieur au nôtre. Et pour aller à la guerre, la taille de l’armée compte ! En tout cas, ce regain français stimule les ambitions de nos entraîneurs qui vont être nombreux à tenter leur chance dans les Grs1 anglais dans les semaines à venir.