UN AU REVOIR, PAS UN ADIEU
Adeline Gombaud
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« C’est comme ça… » Les larmes aux yeux, Olivier Peslier va, pour la dernière fois de sa carrière, se mettre en selle. Il est 15 h 45 à La Teste, et ses confrères lui ont réservé une haie d’honneur. L’hippodrome du bassin d’Arcachon a eu 48 heures pour organiser ses adieux. Deux montes, seulement, pour ce génie des pelotons. L’une dans le Gr3 PA soldée par une deuxième place, l’autre dans la « der », qu’il a même failli ne pas monter. Pas de livret pour Top Glory, sur lequel il était déclaré non-partant. In extremis, il récupère la monte de Mana Sis, prévue pour Fabrice Veron, souffrant en fin de réunion.
Non, Olivier, cela n’aurait pas dû être « comme ça ». Tu as choisi ce bel hippodrome de La Teste, dans ce Sud-Ouest que tu aimes tant, et une réunion de semaine pour tirer ta révérence. C’est ton choix. Mais les courses, à qui tu as tant donné, doivent t’offrir plus grand, plus conforme à ton incroyable palmarès. Ta place, Olivier, c’est à Longchamp un jour de Gr1, devant un public international, parce que tu n’es pas une référence uniquement pour les Français. Tous ces gens que tu as fait rêver, c’est le 6 octobre 2024 que tu dois les retrouver, c’est-à -dire le dimanche de l’Arc de Triomphe dans le temple de Longchamp. C’est comme ça qu’on les imagine, tes adieux. Et je suis sûre que France Galop aussi !