Dilemme ?
Samedi, tout le Kazakhstan sera derrière Kabirkhan (California Chrome) dans l’espoir d’une victoire historique dans la Dubai World Cup (Gr1). Oui, Kabirkhan est désormais entraîné aux Émirats par Doug Watson, mais son propriétaire est kazakhstanais et il affiche fièrement son drapeau à chaque victoire de son représentant. On le comprend ! Qui aurait pu imaginer que ce cheval ayant débuté sur la piste d’Almaty, où la lice devient invisible au milieu des hautes herbes et où les flaques s’installent sur l’étroite piste en sable, serait un jour au départ de la Dubai World Cup (Gr1), prêt à rivaliser avec les meilleurs japonais et américains de dirt ?
Tout un pays sera derrière Kabirkhan… Ou presque. Car il y a un autre Kazakhstanais au départ. Il est humain et a lui aussi été vu pour la première fois sur un hippodrome à Almaty… mais il se présente en position de rival : Bauyrzhan Murzabayev. Et sa mission sera de faire briller un de ses pays de courses de cœur : le Japon, avec Dura Erede. Le jockey reste philosophe : « J’ai quitté le Kazakhstan il y a dix ans. Je sais que ce cheval, Kabirkhan, va courir, mais il est désormais entraîné aux Émirats et c’est le premier jockey de l’écurie qui va le monter… Moi, je suis concentré sur mon cheval. »