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samedi 23 novembre 2024

AccueilInstitutionStéphane Pallez (FDJ) : « Nous n’avons pas donné d’objectif particulier pour les courses »

Stéphane Pallez (FDJ) : « Nous n’avons pas donné d’objectif particulier pour les courses »

Stéphane Pallez (FDJ) : « Nous n’avons pas donné d’objectif particulier pour les courses »

Lors d’un point presse organisé jeudi à Paris, la Française des Jeux (FDJ) a annoncé ses résultats 2023 et ses perspectives 2024. Stéphane Pallez, la patronne de la FDJ, en a profité pour brièvement revenir sur l’acquisition de ZEturf, lequel détient environ 20 % de parts de marché en France sur les paris hippiques en ligne. « Aujourd’hui, notre volonté n’est pas de modifier la stratégie de ZEturf, a-t-elle déclaré. Nous n’avons pas donné d’objectif particulier pour les courses. En faisant l’acquisition de ZEturf et en développant une offre de poker en ligne, notre objectif principal est d’être en mesure d’offrir à nos joueurs en ligne la globalité d’une offre. Nous sommes actuellement en train d’intégrer ZEturf dans notre offre de jeux en ligne, tout en mettant en Å“uvre les engagements pris vis-à-vis de l’autorité de la concurrence. » Ce que beaucoup pensaient est donc confirmé : la FDJ n’a pas pour l’instant plus que cela l’ambition de venir concurrencer le PMU sur l’online. Et ce sont essentiellement les paris sportifs (ZEbet) et le poker qui l’intéressent, davantage que le pari hippique…

La bonne dynamique de la FDJ

Plus largement, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’optimisme est de mise, du côté du premier opérateur de jeux d’argent et de hasard en France, lequel compte 27 millions de clients et 29.000 points de vente (contre 3 millions et 14.000 pour le PMU). Pour 2023, la FDJ a annoncé un chiffre d’affaires de 2,621 milliards d’euros, en progression de 6,5 % et de 2,8 % à périmètre comparable (c’est-à-dire sans l’intégration de ZEturf). La bonne dynamique des paris sportifs et des jeux en ligne en concurrence se poursuit, avec une progression de 10,9 %, confortée par une présence sur tous les segments de jeu (+ 8,4 % hors ZEturf). Surtout, le groupe dirigé par Stéphane Pallez s’est félicité d’avoir enregistré un résultat net de 425 millions d’euros, en progression de 38,1 % par rapport à 2022, et de disposer d’un excédent de trésorerie qui s’élève à 671 millions d’euros. Ce sont justement ces bons chiffres qui ont incité la FDJ à lancer, courant janvier, une OPA sur Kindred (le groupe qui détient notamment Unibet). Si la FDJ vise en 2024 une progression du chiffre d’affaires de l’ordre de 5 %, celle-ci pourrait atteindre 8 % si l’OPA va à son terme. La présidente directrice générale du groupe FDJ, a précisé : « La FDJ a réalisé une croissance et des résultats solides. Le Groupe a franchi en 2023 une étape majeure dans la mise en Å“uvre de sa stratégie avec la finalisation de l’acquisition de Premier Lotteries Ireland et de ZEturf. Le projet d’acquisition de Kindred, annoncé fin janvier, permettrait la naissance d’un champion européen et une création de valeur significative au bénéfice de l’ensemble des parties prenantes, dans le respect de notre modèle alliant performance et responsabilité. »

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