« Nous avons trois messages à faire passer en venant ici, nous a dit Arnaud de Seyssel. Le premier concerne les enjeux RSE de notre filière : environnement, social, bientraitance humaine et équine, sans oublier la démarche “enjeu responsable” du PMU [Arnaud Beuvin était d’ailleurs également présent, lui qui préside la Commission ad hoc au sein de France Galop, ndlr]. Notre deuxième message, c’est l’ancrage agricole de notre filière. Nous voulons dire que nous jouons un rôle important dans l’aménagement et la revalorisation du territoire, avec 18.000 courses par an, 2.300 journées de courses, 2 M de spectateurs sur 233 hippodromes et 800 haras sur tout le territoire, qui représentent des milliers d’hectares dédiés à l’élevage… Alors, oui ! Nous sommes clairement dans l’agriculture ! Plus que symboliquement, mon frère Olivier vient d’être élu à la tête de la gouvernance de la filière cheval, lui qui, en plus d’être éleveur de chevaux de course, est céréalier. Et notre dernier message, c’est de valoriser notre filière comme elle le mérite, en faisant connaître l’excellence de l’élevage et de l’entraînement français, qui s’exportent très bien. »
Avec cette opération, les courses auront aussi mis en avant l’unité de la filière.
Quand les courses parlent avec le PM
Les courses étaient au Salon international de l’agriculture… et le Premier ministre Gabriel Attal aussi ! L’occasion pour le tout nouveau président de la filière cheval, Olivier de Seyssel, de parler avec le Premier ministre. Ce premier échange a été l’occasion de rappeler au chef du gouvernement l’ancrage agricole de la filière équine et le besoin d’avancer rapidement sur la T.V.A., comme l’a expliqué Olivier de Seyssel : « Cet échange a permis d’évoquer le sujet structurant de la T.V.A. pour la filière. Il faut désormais avancer collectivement sur nos enjeux collectifs afin de pouvoir impulser une dynamique ambitieuse pour la filière cheval ».