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jeudi 26 décembre 2024

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L’heure du bilan pour Cagnes

L’heure du bilan pour Cagnes

Le meeting de plat s’est terminé lundi dernier. François Forciali-Conti, le président de la Société des courses, dresse un premier bilan.

Jour de Galop. – En présence des professionnels, la traditionnelle réunion de fin de meeting a eu lieu lundi après les courses. Quels premiers enseignements en avez-vous tirés ? Et qu’est-ce qui, globalement, est ressorti du 50/50 P.S.F./Gazon mis en place cette année ?

François Forcioli-Conti. – La majorité des participants à cette réunion a reconnu que l’atout de Cagnes-sur-Mer est de pouvoir courir sur le gazon en hiver. Lors de ce meeting, malgré deux épisodes extrêmement pluvieux, nous avons été relativement épargnés par la météo. Très honnêtement, après ce premier épisode pluvieux [qui a eu lieu les 9 et 10 février, soit juste avant la réunion du Prix Saônois, ndlr] où nous avions la présence de monsieur Pouret, et malgré les récriminations d’un professionnel, la piste était en bon état. Et, de manière générale, à l’issue de cette réunion-bilan qui s’est faite en présence d’Arnaud de Seyssel et de Philippe Bouchara, les professionnels ont reconnu que les pistes étaient en bon état. Mais, effectivement, avec ce 50/50, nous pouvons toujours nous demander ce qui se passerait en cas d’hiver extrêmement pluvieux… Le problème est qu’aujourd’hui, la réglementation est telle que nous ne pouvons passer du gazon à la polytrack que dans la seule hypothèse où la piste en gazon serait jugée dangereuse. Et cela n’a pas été constaté lors des deux gros épisodes pluvieux que nous avons connus…

Des ajustements éventuels sont-ils déjà prévus pour l’an prochain ?

Pour l’instant, rien n’a été arrêté. Peut-être pourrions-nous envisager que la réunion qui précède le Grand Prix se dispute uniquement sur la polytrack afin de protéger davantage la piste en herbe ? Nous avons également évoqué le problème lié au cordage/décordage des pistes. Faut-il commencer par la corde ou par l’extérieur, en décordant progressivement ? Les opinions divergent à ce sujet. En tout cas, la société-mère organise à Paris une réunion le 5 mars au sujet du meeting de Cagnes-sur-Mer, entre techniciens. Nous en saurons plus à ce moment-là.

Vous attendiez-vous à un peu plus d’engouement en transférant les principales courses de la fin de meeting sur le gazon ?

Oui, car nous espérons toujours que les modifications que nous avons apportées, en collaboration avec les services de France Galop, soient fructueuses. Ceci dit, nous avons gagné un peu plus d’un cheval par course en moyenne (11,4) au cours du meeting. Nous avons aussi la satisfaction d’avoir visiblement sauvé le rating de notre Grand Prix du Département 06 (L), lequel était pourtant menacé.

Quel regard portez-vous sur le Prix Policeman (Classe 1) qui, avec seulement six partants cette année, ne semble plus séduire ? Avez-vous des pistes pour tenter de le relancer ?

C’est en effet un peu la déception du meeting, car nous avions accompli de gros efforts en ajoutant 10.000 € d’allocations et en prenant en charge les déplacements. Peut-être aurions-nous dû communiquer davantage, notamment en direction de l’étranger ? Les professionnels nous ont fait la remarque suivante : il faudrait que les allocations soient alignées en totalité avec celles des hippodromes de Deauville et Chantilly car elles ne le sont qu’en partie. Des courses un peu mieux dotées, sans avoir à effectuer le déplacement, seraient bien plus tentantes économiquement parlant.

Nous avons le sentiment que le meeting est en train de passer un cap en termes de qualité de chevaux ces dernières années, d’Ace Impact à Brave Emperor, en passant par King Shalaa. Comment l’expliquez-vous ?

Il y a sans doute plusieurs raisons à cela. Le programme mis en place est de nature à susciter une orientation internationale pour certains chevaux qui viennent chez nous durant le meeting. Cela peut expliquer la raison pour laquelle certaines écuries qui, par le passé, n’étaient pas présentes à Cagnes, passent désormais par chez nous. À cela s’ajoute bien sûr le 50/50 P.S.F./Gazon, mais aussi le fait que depuis 15-20 ans, nous avons beaucoup veillé à améliorer la qualité des pistes.

En termes de fréquentation et de consommation sur l’hippodrome, quel est l’impact du contexte économique ?

La fréquentation est excellente avec un + 20 %. Mais, pour être totalement transparent, dans ce chiffre figure une « opération » qui, à elle seule, à amené 2.000 personnes sur l’hippodrome. Nous sommes en positif également sur le P.M.H., avec un peu plus de 4 % (1.071.264 €).

Le meeting de plat en chiffres

14.187 entrées (+ 20 %)

P.M.H. : 1.071.264 € (+ 4%)

Réunion premium (avec Quinté) : 127.003.598 € (+ 0,5 %)

Réunion premium hors Quinté (32.102.363 € (+ 2 %)

1.204 partants, soit 11,14 partants par course (contre 10,3 en 2023)

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