La formation des entraîneurs en question
Deux chiffres qui trahissent un malaise. Le premier, -20 %, c’est la baisse du nombre d’entraîneurs au galop en quatre ans. Le second, 50 ans, c’est la moyenne d’âge de ces professionnels. Le métier d’entraîneur n’attire plus : le nombre de nouveaux professionnels qui s’installent ne compensent pas les départs en retraite ou les cessations d’activité. Les facteurs qui expliquent ce constat sont nombreux. Celui sur lequel nous nous sommes penchés concerne la formation. Est-elle adaptée à un métier qui a profondément évolué en quelques décennies ? Donne-t-on aux aspirants entraîneurs les bons outils pour devenir non seulement des hommes et femmes de chevaux accomplis, mais aussi des chefs d’entreprise, des managers, des communicants… toutes ces compétences nécessaires au bon fonctionnement d’une écurie de courses en 2024 ? Sait-on identifier les profils qui parviendront réellement à s’installer dans la durée ?
Dans le premier épisode de cette enquête, nous avons donné la parole au patron de l’Afasec, Guillaume Herrnberger, et à quelques nouveaux reçus au stage d’entraîneur. Dans un second épisode, nous nous intéresserons à la formation des entraîneurs à l’étranger.