Jack Cantillon : « La filière a besoin d’un porte-parole pour la défendre »
Tous les mardis, Jack Cantillon (éleveur, étalonnier, manager de syndicats) prend la plume pour publier son billet “The Tuesday Take” sur le site de son écurie de groupe, https ://www.syndicates.racing/. Dans l’édition du 30 janvier, il évoque différents points où les courses devraient s’inspirer du football américain, le sport leader dans les médias outre-Atlantique. Un passage a particulièrement retenu notre attention. Alors que les ennemis des courses attaquent de toute part la filière hippique, l’Irlandais suggère que les professionnels délèguent leur défense à une sorte de porte-parole de la cause hippique. Une idée qui pourrait s’appliquer à l’ensemble des nations hippiques… dont la France.
« Une voix commune pour les courses »
« Aujourd’hui, avoir un porte-parole dédié aux courses serait un objectif réaliste. Une personne capable d’exposer de manière objective les faits relatifs à notre sport [dans les médias et auprès des institutions, ndlr] mais qui ne serait pas impliquée sur le plan politique dans la filière. La controverse a frappé les courses ces derniers temps : le débat autour du Grand National, les financements du gouvernement, les contrôles des comptes bancaires des parieurs… Et dans ce contexte, il nous manque une voix indépendante qui représente toutes les composantes de la filière. Nos institutions hippiques sont trop souvent perçues comme non objectives, car elles reçoivent directement des fonds mandatés par le gouvernement. Nous devons donc financer et investir dans une voix commune et indépendante [pour défendre la filière, ndlr]. »