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samedi 23 novembre 2024

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Florent Gavilan, une association mère et fils

Florent Gavilan, une association mère et fils

Le dernier stage pour l’obtention de la licence d’entraîneur public s’est tenu du 13 novembre au 14 décembre 2023. Onze personnes ont obtenu le précieux sésame ! Chaque jour, nous publierons le portrait de l’un de ces nouveaux entraîneurs. Voici Florent Gavilan.

Une carrière de jockey bénéfique

« J’ai été jockey pendant huit ans et j’ai notamment pu gagner près de 80 courses. Mais j’ai été contraint d’arrêter à cause du poids. Ma famille ne souhaitait pas que je poursuive en obstacle donc j’ai mis un terme à ma carrière. Ma mère, Sandrine, est entrée dans le milieu des courses lorsque j’étais à l’Afasec. Moi, j’ai découvert cet univers grâce à mon cousin Alexandre Gavilan qui est jockey. Je faisais du concours hippique mais à force de me rendre sur les hippodromes, j’ai eu envie d’en faire mon métier. J’ai 28 ans. J’ai travaillé six ans chez monsieur Rohaut, deux ans chez monsieur Pantall puis un an au côté de monsieur Chopard. Ensuite, j’ai rejoint ma mère qui avait son permis d’entraîner, avant de passer sa licence d’entraîneur public. »

La Teste comme point d’ancrage

« Au fil du temps, j’ai pris goût à l’entraînement et notamment au côté de ma mère, ce qui m’a motivé à passer ma licence. Pour le moment, je vais continuer de travailler sous son nom et nous devrions nous associer par la suite, mais je ne sais pas quand exactement. Nous sommes installés à La Teste. Un des points forts de ce centre d’entraînement est de pouvoir faire canter toute l’année. Les pistes le permettent même lorsqu’il y a des intempéries. De plus, nous sommes géographiquement bien placés, au niveau des centres routiers, un avantage pour se déplacer aux quatre coins de la France. Dans le Sud-Ouest, nous avons également de bons hippodromes avec une qualité intéressante de chevaux, notamment dans les maidens. Nous avons actuellement 32 boxes dont 22 déjà occupés. L’écurie est composée de deux marcheurs, de deux paddocks et d’autres ne devraient pas tarder à éclore. Pour nous, le plus important est de travailler dans le bien-être des chevaux et de leur trouver les meilleurs engagements. Nous avons la visite régulière de l’ostéopathe, d’un dentiste, d’un masseur et nous possédons une balance. Pendant plus de deux ans, nous avons utilisé des capteurs mais nous venons d’arrêter. Nous sommes en train d’en essayer des nouveaux car j’aime bien avoir les données chiffrées, afin de réfléchir à l’avenir du cheval. Je m’inspire de ce que j’ai pu voir lors de mes expériences mais je regarde autour de moi ce qui se fait de mieux. Il faut savoir s’inspirer des meilleurs. Ma mère est ouverte à toutes propositions, nous en discutons ensemble. Elle s’occupe très bien du côté administratif et moi, je m’occupe de l’entraînement des chevaux et du relationnel avec les clients. »

La jeune génération, l’avenir des écuries

« Ce qui me plaît dans l’entraînement est de voir évoluer un cheval, du débourrage au jour où il se rend sur un hippodrome. Mon objectif est d’engager au mieux les chevaux et d’arriver prêt le jour de la course. Je pense que mon expérience de jockey m’aide. Je monte à cheval le matin et cela me permet de porter un jugement sur le niveau des chevaux et leur préparation. Nous entraînons principalement en plat, mais nous ne nous fermons pas de portes. Cela va faire désormais quatre ans que je travaille avec ma mère. Notre méthode est classique, nous faisons canter tous les jours. Il est compliqué de trouver des clients pour acheter des yearlings, mais pour moi, la jeune génération est l’avenir d’une écurie. C’est l’un de mes objectifs. J’essaye de me rendre le plus souvent aux ventes, même si cette année, je me suis surtout consacré à l’obtention de la licence… »

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