Disparition de Claudie Poirier
Nous avons appris la disparition brutale et accidentelle de Claudie Poirier lundi soir. Elle avait 75 ans.
En compagnie de son mari, Joël, elle avait créé de toutes pièces, il y a une cinquantaine d’années, l’élevage des Mottes, à Soucelles. Le couple avait transmis sa passion à ses enfants, le regretté Yann, l’un des premiers professionnels français à avoir développé une activité de débourrage-pré-entraînement, et Arnaud, journaliste hippique, fondateur de France Sire.
Bien que n’ayant aucun lien familial qui les rattachait aux courses, ils se prennent de passion pour la chose hippique. D’abord restaurateur, Joël devient ensuite camelot. Claudie, elle, débute sa vie professionnelle comme professeur avant d’ouvrir une, puis deux bijouteries.
De leur élevage des Mottes sont sortis les excellents Adriana des Mottes, Farlow des Mottes, Trifolium, et, tout récemment, Kara Diamond, Ocastle de Mottes… Claudie vouait un authentique amour à ses chevaux et accordait toute sa confiance aux personnes qui s’en occupaient. Gabriel Leenders fait partie des entraîneurs qui veillaient sur les « Mottes » : « Ces mots ne suffisent certainement pas mais je suis très peiné par le décès de Claudie Poirier. Les liens entre la famille Leenders et l’élevage des Mottes sont forts. Je connais Claudie depuis que je suis tout petit, car son mari et elle travaillaient avec mes parents. L’histoire entre nos familles se poursuit, notamment avec moi. Ensemble, nous avons connu de beaux succès, entre autres, avec Ocastle des Mottes. Lorsque je faisais le tour des chevaux avec leur fils Arnaud, elle était toujours présente avec nous. C’était quelqu’un de très sympathique avec qui nous avons pu passer de bons moments. Ce drame me touche personnellement. »
À son fils Arnaud, à son mari, Joël, ainsi qu’à tous ses proches, la rédaction de Jour de Galop présente ses condoléances émues.