Quel DG pour FGÂ ?
Actif depuis son élection le 12 décembre, le nouveau président de France Galop, Guillaume de Saint-Seine, a plusieurs dossiers chauds sur son bureau, notamment financiers (encouragements 2024, prime propriétaires… ) et sociaux (Orpesc). Mais le plus crucial est d’une autre nature : il s’agit de choisir le futur directeur général de la société-mère.
La première partie du profil est cernée. Priorité à un candidat qui connaît très bien les courses – les échecs passés avec des CV extérieurs à notre univers ont servi de leçon. Pour succéder à Olivier Delloye, il faudra avoir exercé des responsabilités significatives dans une structure hippique institutionnelle. C’est le cas des trois aspirants qui restent encore en lice à ce jour, selon nos informations.
La seconde partie du profil guidera le choix final : faut-il un directeur général à dominante gestionnaire ou réformatrice ? Le plus important est-il de veiller sur la santé économique et sociale quotidienne de France Galop ou bien, comme cela a été promis par Guillaume de Saint-Seine pendant la campagne, de faire entrer les courses françaises dans le XXIe siècle ?
L’idéal serait évidemment de réunir les deux mais, même dans les plus grandes entreprises mondiales, la double aptitude est rarissime. Steve Jobs lui-même était meilleur créatif que gestionnaire ! Dans ce cas, pourquoi ne pas revenir à un binôme entre un codirecteur à vocation majoritairement « gestion » (technique, finances, RH) et un codirecteur à vocation majoritairement business development (image, marketing, communication, commercial) ? L’idée avait été critiquée pendant la campagne et pourtant, elle est loin d’être mauvaise dans le cas d’espèce.
Ce que nous pouvons dire, c’est que le choix du futur bras droit du président est en train de se faire avec la plus grande attention et rigueur. Le président et ses plus proches conseillers sont partis du travail fait par le chasseur de têtes et ont rencontré plusieurs fois les trois candidats. La décision pourrait être prise d’ici la mi-janvier, c’est-à -dire tout prochainement.