Quand la grève des agriculteurs impacte les coursesÂ
La mobilisation des agriculteurs s’est poursuivie en France jeudi avec des barrages routiers. Cependant, l’impact n’est pas le même selon les régions. Vincent Gastebois, responsable exploitation route de STH-Hipavia, nous a expliqué : « Entre Deauville et Chantilly, cela se passe pour l’instant globalement bien, même si nous sommes « ennuyés », comme tous les transporteurs, sur les axes que nous devons emprunter. Nous n’avons eu aucune annulation de transports de chevaux pour l’instant. Nous nous adaptons à la situation : s’il est possible de contourner une autoroute bloquée via une nationale ou une grosse départementale, nous le faisons. Et s’il s’agit d’un grand axe qui est seulement ralenti, nous prenons notre mal en patience. »
Situation plus délicate dans le Sud-Ouest
Dans le Sud-Ouest, d’où est partie la protestation, la situation sur les grands axes routiers s’avère bien plus compliquée, comme nous l’a expliqué Claude Vidal, responsable de l’agence STH-Hipavia de Pau : « Nous arrêtons tous les transports dès jeudi soir. Les camions vont rester au garage jusqu’à nouvel ordre, car la situation devient difficile. Nous avons un camion qui descend de Paris aujourd’hui (lire jeudi) et qui rencontre actuellement les pires difficultés. Comme nous faisons beaucoup de longs trajets en rapport avec l’élevage, ceux-ci peuvent être décalés. Tout le monde comprend notre décision. Les entraîneurs, les éleveurs, tous préfèrent que soient annulés les transports plutôt que d’envoyer les chevaux sur la route. »Â