En Régions
Michel Huet : « L’arrosage va devenir un vrai problème »
Après neuf ans de bons et loyaux services, Jean-Pierre Vallée-Lambert a cédé la présidence de la Société des courses de Nantes à Michel Huet, ancien commissaire. Un nouveau rôle très actif puisque de nombreux projets sont en prévision du côté du Petit Port. Michel Huet nous a présenté ces derniers.
Après une année 2022 marquée par le transfert de nombreuses réunions sur d’autres hippodromes – suite aux conséquences liées à la canicule – des travaux ont été effectués au cours de l’hiver suivant afin de pallier ce problème : « Un très beau travail a été réalisé. Aujourd’hui, les professionnels sont satisfaits de la qualité de la piste. Nous avons d’ailleurs eu une réunion transférée au mois d’avril 2023, car nous avons estimé que la piste n’était pas encore apte à recevoir une réunion de courses. Une autre réunion a également été transférée en novembre, la piste ayant été abîmée lors de celle du Défi du Galop. »
La gestion de l’eau, un sujet pris très au sérieux
La question de la gestion de l’eau, problématique désormais commune à tous les hippodromes français, est prise à bras-le-corps sur le site nantais. Une nécessité, non seulement pour assurer la tenue des courses, mais également pour des questions d’image : « Cela va devenir un réel problème et il va falloir sérieusement se pencher sur le dossier de l’arrosage. Je crois qu’il y a eu un léger train de retard à Nantes par rapport à cela. Cela n’a pas été une préoccupation majeure durant les années passées, et il faut absolument que l’on s’y attelle à présent. Malgré un été 2023 moins sec qu’en 2022, nous avons eu quelques restrictions d’arrosage. Qui plus est, comme nous sommes dans le cadre de la ville, des riverains se plaignent lorsque l’on arrose. »
D’autres rénovations en prévision
Michel Huet ajoute : « Nous avons d’autres chantiers en prévision, notamment concernant d’importants travaux au niveau du bâtiment principal de l’hippodrome. Ceux-ci comprendront la rénovation du restaurant panoramique, ainsi que du vestiaire des jockeys. Ce dernier est obsolète, datant d’une cinquantaine d’années. Au niveau du restaurant, nous voulons le rentabiliser en espérant pouvoir le louer pour des manifestations extérieures. Nous avons un potentiel que l’on n’exploite pas très bien car le restaurant est un peu « vieillot ». Le cadre est exceptionnel, c’est pour cette raison que nous souhaitons réhabiliter ce restaurant et optimiser les locations que l’on pourrait faire… »