Ces entraîneurs qui vont (re)-découvrir l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer
Dès le 15 janvier, le meeting de plat de Cagnes-sur-Mer va débuter. Les aménagements du programme azuréen ont-ils (déjà ) créé de nouvelles vocations ?
Francis-Henri Graffard : « C’est une opportunité pour certains chevaux »
Francis-Henri Graffard va prendre part à son premier meeting de Cagnes, comme il nous l’a expliqué : « C’est la première fois que je vais participer au meeting. J’ai un lot de chevaux à courir cet hiver. En étudiant les programmes, je me suis rendu compte que certains de mes pensionnaires seraient bien là -bas. C’est tout simplement une question d’opportunité pour certains éléments et nous allons “tenter le coup”. Nous ne déplacerons pas de 3ans mais uniquement des chevaux pour les courses à conditions et les handicaps. Et notamment Shazam (Alderflug), In the Mood (Alderflug), Magellan (Roaring Lion), Eshiya (Charm Spirit) ou encore Ange de la Moisson (Zarak)… »
Nicolas Caullery : « En 2024, j’effectue mon come-back ! »
Habitué du meeting d’hiver cagnois, Nicolas Caullery avait cependant fait l’impasse sur le précédent meeting azuréen, mettant en avant les coûts importants générés par un tel déplacement. En 2024, il va donc effectuer son grand retour : « Je fais mon come-back (rires). Il faut reconnaître que des efforts conséquents ont été effectués afin de réduire les coûts. L’année dernière, lorsque j’avais confié à Paris-Turf qu’un meeting représentait un coût important, cela avait beaucoup fait réagir. Depuis, des efforts sur l’organisation, sur les tarifs, ont été réalisés. C’est bien ! D’ailleurs, je n’ai jamais dit que je n’aimais pas Cagnes ! C’est également une bonne chose d’avoir mis un peu plus de courses sur le gazon. Mes propriétaires étant prêts à s’y rendre, nous y allons. J’aurai une équipe qui restera sur place pendant les deux mois de compétition. Les chevaux, eux, devraient se relayer… »
Gavin Hernon : « C’est mon premier meeting de Cagnes »
Parmi les nouveaux entraîneurs cette année, on retrouvera le nom de Gavin Hernon. Le Cantilien aborde cet événement avec la ferme intention de bien faire : « Finalement, je vais effectuer le déplacement avec beaucoup moins de chevaux que prévu. Je vais certainement en courir cinq ou six qui vont se relayer tout au long du meeting. Cela devrait être le cas de Sous la Neige (Shalaa), acheté à la vente de l’Arc et qui devrait prendre part au Prix Saônois – Finale Polytrack Challenge (L), le 11 février. Le fait d’avoir un peu plus de courses sur le gazon est un avantage pour mes pensionnaires. Je ne vais pas laisser une équipe sur place car cela ne serait pas très rentable avec si peu de chevaux, mais je vais tout de même faire le meeting sérieusement… d’autant plus que c’est la première fois que je tente cette aventure. »
Florian Guyader : « Je vais certainement envoyer deux ou trois chevaux »
Installé à Maisons-Laffitte, Florian Guyader n’a pas été très chanceux en début de saison, ses chevaux étant presque tous malades. Depuis, tout est rentré dans l’ordre, ce qui devrait lui permettre d’envoyer cette année quelques-uns de ses pensionnaires sur la Riviera : « J’ai déjà fait plusieurs fois le meeting de Cagnes mais je n’y allais plus depuis quelques années car le programme avait beaucoup évolué. J’estimais qu’il y avait assez de courses entre Deauville, Chantilly ou encore Pornichet. Désormais, nous avons de nombreuses courses un peu partout, et en même temps ! Cette année, je me suis réinscrit avant de voir le programme mais je ne suis pas encore certain de m’y rendre. Pouvoir se produire sur le gazon aussi tôt dans l’année, c’est formidable. C‘est d’ailleurs pour cela que j’ai réservé quelques boxes. Je pense venir lors des premières réunions afin de voir comment cela se passe. Je vais certainement emmener deux ou trois chevaux mais il est certain que je ne vais pas rester tout le meeting sur place. Et en ce moment, je suis en Irlande. Je fais beaucoup d’allers-retours en France. Nous sommes en pleine préparation de nos futurs 2ans qui devraient débuter dès le mois de mars. Pendant ce temps, j’ai une équipe qui s’occupe très bien des chevaux qui sont en France. C’est aussi pour cela que je ne peux pas rester durant tout le meeting à Cagnes. »
Bruno de Montzey : « C’est un avantage de courir sur l’herbe l’hiver »
Installé sur le centre d’entraînement de Mont-de-Marsan, Bruno de Montzey a déjà envoyé un certain nombre de ses pensionnaires sur le sable de Deauville durant l’hiver. Pour autant, en engageant des chevaux à Cagnes, c’est une tout autre surface qu’il prépare : « J’ai rarement eu des partants sur cet hippodrome. Généralement, je faisais le déplacement mais je ne restais pas sur place. Lorsque vous êtes installés à Mont-de-Marsan, vous êtes amenés à voyager. Deauville ou Cagnes, cela reste à peu près similaire en termes de temps de transport. Lors de la première réunion, j’aurai certainement un partant, Monaco Rules (Ruler of the World). C’est un poulain qui fait très bien le gazon, d’autant plus lorsqu’il est lourd. C’est toujours un avantage lorsque vous pouvez courir sur l’herbe l’hiver. C’est cela la vraie force de l’hippodrome de Cagnes. Pour autant, près de la maison, à Pau, il y a également beaucoup de courses sur la P.S.F. Me concernant, je n’ai donc pas vraiment d’intérêt à laisser des chevaux sur place pour courir sur le sable. En revanche, lorsque vous avez uniquement des chevaux de gazon, c’est très intéressant. »
Xavier Blanchet : « Rose Academy a besoin de courir sur l’herbe »
Fraîchement installé sur le centre d’entraînement de Chantilly, Xavier Blanchet n’a encore jamais connu un meeting en tant que metteur au point. Visiblement, cela ne sera pas encore pour cette année : « Je n’ai encore jamais eu de partants sur l’hippodrome de Cagnes. L’idée n’est pas de rester sur place mais de faire des allers-retours avec des chevaux qui doivent se produire sur l’herbe. Lundi prochain, ce sera le cas de Rose Academy (Zelzal), qui a besoin de voir le gazon. Pour le moment, je n’ai pas prévu de faire le meeting en restant sur place. »
Joakim Brandt : « Le plan sera plutôt de faire des allers-retours… »
L’entraînement de Pia et Joakim Brandt n’a pas souvent été vu à Cagnes. En amont du meeting, les entraîneurs cantiliens ont réservé cinq boxes mais leur déplacement n’est pas encore acté : « Il n’est pas encore certain que nous descendions plusieurs de nos pensionnaires durant le meeting, et ce même si nous avons réservé cinq boxes. Pour le moment, le plan sera plutôt de faire des allers-retours en fonction des engagements que les chevaux auront. Toutefois, la décision n’est pas encore actée à 100 %. Il faut encore que l’on en discute ces prochains jours… »