La communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel – Normandie veut vendre Dragey
Des articles parus sur France Bleu Normandie ou Actu Normandie font état d’une éventuelle reprise, par France Galop, du centre d’entraînement de Dragey, appartenant à la communauté d’agglomération Mont Saint-Michel – Normandie et géré par Galop Baie. Le centre, créé en 2014, fait face à des difficultés financières liées notamment à un manque de chevaux à l’entraînement, alors que des investissements d’entretien se profilent après presque dix ans d’existence. André-Jean Belloir, conseiller délégué à la filière équine à la communauté d’agglomération Mont Saint-Michel – Normandie, a ainsi déclaré à Actu Normandie : « Il n’y a aucune fibre cheval à l’agglo ! […] France Galop sait gérer au quotidien un centre d’entraînement. Ce nouveau propriétaire aurait une plus grosse capacité financière et un savoir-faire que n’a pas l’agglo. Et l’on ne trahirait pas l’esprit du centre [lequel ne peut pas être vendu pour devenir un « centre privé », ndlr]. Dans ces conditions, je ne vois pas d’autres issues favorables. »
La communauté d’agglomération tente donc sa chance du côté de France Galop face aux difficultés du centre – quitte à fuir ses responsabilités (est-ce bien l’impression donnée ?). Directeur général de France Galop, Olivier Delloye nous a précisé sur le sujet : « L’agglomération est le propriétaire foncier du site, avec un bail signé pour une durée de trente ans. Ce que l’on comprend, c’est qu’il n’y a pas un intérêt majeur de l’agglomération pour l’activité cheval dans la baie, à un moment où l’on va leur demander d’assumer leur responsabilité comme propriétaire du site et d’investir. Il est important de ne pas affoler les socioprofessionnels. Un bail a été signé, en bonne et due forme. Il est solide et Galop Baie fait un excellent travail pour maintenir le centre, de façon économe, ce qui est un équilibre précaire qui dépend notamment du nombre de chevaux à l’entraînement sur le site… » Le centre de Dragey a été créé suite à la fermeture des dunes dans le cadre de la loi Natura 2000. Il a été financé notamment par le Fonds Éperon et plus d’un million d’euros provenait du Fonds commun des courses.