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vendredi 27 décembre 2024

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La Briante porte bien son nom

Pau, dimanche

Prix Charles du Breil (Haies)

La Briante porte bien son nom

Dernière épreuve de l’ouverture du meeting palois, le Prix Charles du Breil (Haies) était l’occasion pour La Briante (Cokoriko) d’effectuer sa grande rentrée, après près de vingt mois d’absence ! Le 11 mai 2022, La Briante effectuait ses premiers pas dans le Prix du Grand Maître (Inédits, Haies), à Dieppe et, ce jour-là, elle s’était baladée, dominant l’épreuve de huit longueurs. Associée à Clément Lefebvre lors de ses débuts, c’était cette fois le jeune Léo Paul Bréchet qui était en selle. De suite placée au centre du peloton par son jockey, La Briante s’est montrée assez professionnelle dans ses sauts, commettant néanmoins une faute sur la dernière haie de la ligne d’en face… Mais La Briante s’est rapidement remise dans sa course, pénétrant dans la dernière ligne droite avec d’évidentes ressources. Après le saut du dernier obstacle, en pleine piste, la représentante de Janick Duchesne et de Gabriel Leenders s’est bien relancée pour venir attaquer et dépasser les deux premiers. Elle s’impose finalement d’une longueur devant Jackson Ville (Alianthus), lequel s’est montré très vert durant les derniers mètres de course. Jolie Perle (Cokoriko) termine troisième, une petite longueur plus loin.

Encore de la marge

Au micro d’Equidia, Gabriel Leenders a déclaré : « Elle avait fait un vrai truc en débutant. Ensuite, elle a accumulé les petites blessures. Avec son propriétaire, nous avons été patients et, aujourd’hui, elle nous le rend bien. Je suis ravi car elle bat deux bons chevaux et elle le fait sur sa classe ! Bravo à Maxime Gorieu qui la monte le matin. Je pense qu’elle va recourir une fois ici avant d’aller à Auteuil à la rentrée. J’ai 24 boxes à Pau, il devrait y avoir un roulement entre les chevaux. » Léo Paul Bréchet a ajouté : « Certes, elle était prête pour cette rentrée mais elle doit encore avoir de la marge. En face, elle a fait une faute qui aurait pu lui coûter cher mais elle réalise quelque chose de très bien ! C’est une pouliche qui a une réelle capacité d’accélération… »

La sÅ“ur d’Odiago

Élevée par Neustrian Associates, La Briante est une fille de Cokoriko (Robin des Champs), étalon au haras de Cercy, et de Madonna du Berlais (Trempolino), une jument inédite qui a déjà donné Odiago (Night Wish), lauréat du Prix Fifrelet (L). Après La Briante, Madonna du Berlais a eu un 3ans par Bathyrhon (Monsun), acheté 20.000 € par Ron O’Leary en novembre 2021 chez Arqana, une yearling par Headman (Kingman), ainsi qu’une foal par Nirvana du Berlais (Martaline).

La deuxième mère, Lolita du Berlais (Dream Well), a pris deux places sur les haies d’Auteuil au printemps de ses 3ans. On lui doit Lily du Berlais (Shirocco), gagnant d’un bumper labellisé Gr2.

La troisième mère, Chica du Berlais (Cadoudal), a conclu cinquième lors de son unique sortie à 3ans, dans le Prix Finot (L). Elle a produit Nikita du Berlais (Poliglote), deuxième de la Grande Course de Haies d’Auteuil et triple lauréate de Groupe sur les haies d’Auteuil, le champion Bonito du Berlais (K) (Trempolino), gagnant du Prix Cambacérès et deuxième du Prix Ferdinand Dufaure (Grs1), Carlita du Berlais (K) (Soldier of Fortune), meilleure pouliche de 3ans au printemps 2015 et dont la carrière a été interrompue prématurément, Bonita du Berlais (King’s Theatre), lauréate du Prix de Chambly (L, à l’époque), et Morito du Berlais (Turgeon), troisième de Listed sur les claies de Cheltenham. Plus loin dans la famille, on retrouve les noms de Karoo du Berlais (Indian River) et Enzo du Berlais (Mansonnien), deux très bons éléments, mais surtout de Chimère du Berlais (Martaline), lauréate du Cambacérès, et de Shinco du Berlais (Indian River), vainqueur du Prix La Barka (Gr2).

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