Deauville, vendredi
Prix de Kildare (Inédits)
Célestial (K) dans les traces de son père City Light
Il y avait de la confiance en amont du Prix de Kildare (Inédits) dans l’entourage de Célestial (K) (City Light). Beau poulain, pas très grand, mais avec de beaux points de force, le pensionnaire de Stéphane Wattel rappelle beaucoup son père, City Light (Siyouni). Aussi bien dans le rond qu’en piste, Célestial s’est comporté comme un poulain qui avait déjà vu les couleurs. Calme, il a pris un bon départ avant d’être légèrement contrarié dans la ligne d’en face, ce qui lui a d’ailleurs fait perdre quelques rangs. Par la force des choses, il s’est retrouvé dans la deuxième partie du peloton dans le tournant final. Ensuite, durant une bonne partie de la phase finale, Célestial a bien failli vivre un cauchemar. Encore complètement bloqué à 350m de l’arrivée, il a fini par trouver le jour à 250m du poteau. Équilibré en pleine piste par son jockey, Alexis Pouchin, Célestial a dévoilé un jeu de jambes peu commun pour finir. Sans trembler, il l’emporte d’une longueur et demie aux dépens de Dollar Index (Kendargent), deuxième, et du favori, Hawk Power (Gleneagles), troisième à une franche longueur, qui a fait un instant illusion avec ce dernier à mi-ligne droite, mais il a ensuite plafonné pour finir.
Il aura les engagements classiques
Stéphane Wattel, son mentor, nous a confié avec le sourire : « Il y a quelque temps, j’avais le sentiment d’être le seul entraîneur qui n’arrivait pas à faire gagner un produit de City Light mais, finalement, j’entraîne sûrement le meilleur de France (rires). Célestial devait débuter dans le Prix de la Gagnerie (Inédits), le 3 décembre, mais il avait été éliminé. Cela faisait plus d’un mois que j’attendais ses débuts ! Aux ventes, je trouvais qu’il était le portrait craché de son père. Il est un peu léger, mais avec un joli travers. En tout cas, c’est de bon augure, car il débute en gagnant comme City Light. Il aura des engagements classiques… Il défend les intérêts des « Amis du Monde Entier », un groupe de propriétaires qu’a réunis Peter Savill. Ce sont des personnes déjà impliquées dans les courses, aux États-Unis, en Australie, en Irlande… » Beau poulain estimé et lauréat dans un bon style, Célestial décroche donc sa (K) JDG Rising Star (K).
Sa mère est gagnante de la Vallée d’Auge
Élevé par le haras de l’hôtellerie et par le haras de Sainte-Gauburge, Célestial a été présenté par le haras de l’hôtellerie à la vente de yearlings d’octobre d’Arqana, où il avait été acheté 42.000 € par Stéphane Wattel. C’est un fils de l’étalon du haras d’Étreham City Light (Siyouni) dont il devient le 20e gagnant. Pour la petite histoire, vendredi après-midi, un autre fils de City Light s’est illustré de l’autre côté des Alpes. Le « FR » Miracle Garden s’est imposé dans un réclamer sur les 2.300m de la P.S.F. de Rome ! Sa mère, Faithfilly (Red Clubs), a gagné le Prix de la Vallée d’Auge (L). Outre Célestial, elle a produit trois autres vainqueurs : Faithfilly Man (Charm Spirit) gagnant de trois handicaps et d’un réclamer sur le mile en France, Juyush (Frankel) lauréat sur la P.S.F. de Dundalk, et Red Nude Rouge (Charm Spirit) qui a remporté deux courses sur 1.300m et 1.800m sur notre sol. La poulinière a une yearling par Dream Ahead (Diktat), rachetée foal pour 10.000 € à la vente d’élevage 2022. La deuxième mère, Bauci (Desert King), est restée inédite. Outre Faithfilly, on lui doit Lisa’s Strong (Kalanisi), troisième du Premio Giovanni Falck (L, 2.200m) en Italie.
LES CHRONOS
TEMPS PARTIELS
Du départ à 1.000m : 29’’22
De 1.000m à 600m : 24’’31
De 600m à 400m : 11’’93
De 400m à 200m : 11’’61
De 200m à l’arrivée : 11’’68
Temps total : 1’28’’75
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Pivotal |
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Siyouni |
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Sichilla |
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City Light |
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Kendor |
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Light Saber |
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Leariva |
CÉLESTIAL (M2) |
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Red Ransom |
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Red Clubs |
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Two Clubs |
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Faithfilly |
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Desert King |
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Bauci |
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Red Comes Up |