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vendredi 22 novembre 2024

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Toulouse réinvente sa relation au grand public

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Toulouse réinvente sa relation au grand public

Depuis le 6 juin, Manuel Demnard, sociétaire depuis 25 ans à la société des courses de Toulouse, en a pris la présidence. Alors qu’il reste encore deux réunions de galop, il a tiré le bilan d’une saison 2023 réussie, et fait part de ses ambitions pour les années à venir.

Depuis son arrivée à la tête de la société des courses de Toulouse, Manuel Demnard a très à cœur de continuer à faire évoluer cette dernière : « J’envisage de travailler sur quatre axes qui me semblent importants. Le premier étant de poursuivre ce qu’ont fait mes prédécesseurs auprès des professionnels, c’est-à-dire mettre à disposition un outil de travail en parfait état de fonctionnement. Il y a un gros travail qui a été fait sur les pistes, et celles-ci donnent satisfaction. Le deuxième, qui est fondamental, est l’accueil du public. Depuis des années, j’entends dire qu’il n’est pas grave qu’il n’y ait pas de public. Je trouve que ça l’est. Il faut investir afin de le faire venir, le recevoir correctement et le fidéliser. Ainsi, nous allons créer des nouveaux espaces dédiés aux enfants, dans le but de leur offrir un espace ludique toute l’année, et non pas uniquement lors des grandes journées de courses. Nous allons également installer des grands écrans, afin d’animer l’entre-deux courses, où le public a tendance à trouver le temps long. Nous venons aussi de mettre en place une carte de fidélité, qui donnera accès à différents avantages. Quatre cents personnes y ont déjà souscrit. Il faut se bouger, il n’est pas normal d’avoir si peu de monde dans les tribunes, alors que nous sommes au cœur de la quatrième ville française. J’ai passé douze ans de ma vie dans le monde la communication à Paris, donc c’est quelque chose qui me parle. Ainsi, j’ai vraiment envie de donner de l’élan à ce niveau, car il y a beaucoup à faire. Le troisième axe est de travailler sur les relations avec les élus, les fédérations et les sociétés mères. Enfin, je souhaite développer les revenus extérieurs et faire plus d’événementiel sur le site. Nous ne courons pas à Toulouse en juillet et en août, il y a des possibilités de valoriser le site et de le vendre… »

Depuis des années, j’entends dire qu’il n’est pas grave qu’il n’y ait pas de public. Je trouve que ça l’est.

D’autres projets

Le nouveau président et son équipe ne manquent pas d’idées pour faire vivre le site de la Cépière : « J’ai aussi en tête de créer un espace pour les propriétaires qui soit digne de ce nom, car ce n’est pas le cas à l’heure actuelle. Le site dispose également d’un centre d’entraînement, qui comptabilise actuellement 40 chevaux. Il y en a eu jusqu’à 300 à une époque, ce qui n’a évidemment plus lieu d’être aujourd’hui. Le chiffre de 40 peut cependant être légèrement augmenté, avec une réflexion globale sur le centre d’entraînement, afin de recevoir les chevaux dans de meilleures conditions, avoir des paddocks, etc. Il y a peut-être des choses à faire à ce niveau. »

Une année 2023 réussie

Alors que l’hippodrome s’apprête à accueillir, dimanche, l’ultime étape du Défi du Galop, le Prix Max Sicard (L), au cours de l’une des dernières réunions de la saison, l’heure est au bilan. Et celui-ci est loin d’être négatif : « Il y a eu de belles réunions, pas d’incidents. La piste a été saluée par de nombreux professionnels, dont certains grands jockeys. Cela fait plaisir, surtout pour le personnel, qui se donne beaucoup de mal. Nous avons un outil de travail en bon état de fonctionnement. Nous avons eu 2.000 visiteurs lors la traditionnelle journée du 11 novembre, qui est une des journées phares de l’année. C’est un beau score, d’autant plus que l’on courait à Auch, non loin d’ici, et que le Stade toulousain jouait à 15 heures ! C’est encourageant et positif. »

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