The Gentle book (3/3)
Tout en fêtant l’an dernier son 100e anniversaire, le Club des gentlemen-riders et des cavalières a eu une idée : écrire un livre pour raconter son histoire haute en couleurs, passionnée – et même folle parfois ! Voici ce que nous raconte l’auteur du livre, Gérard de Chevigny, à propos du Prince Aly Khan :
« “S’il choisissait aussi bien ses femmes que ses chevaux… “, aurait dit ironiquement à propos d’Aly Khan son père, le Prince Aga Khan (qui s’était par ailleurs opposé à son projet de monter en obstacle), à moins qu’il n’ait pensé le contraire… Car effectivement, sous le feu des tabloïds, le Prince Aly Khan rivalisait de succès comme séducteur ou héros de romance (avec ses trois mariages et ses liaisons présumées avec les célèbres actrices Zsaza Gabor, Judy Garland, Kim Novak) et comme Gentleman-Rider et sportif polyvalent (crédité de quatre Prix des Lions, trois Grands Prix des Gentlemen-Riders, deux Prix des Centaures, pionnier des premières courses Fegentri), avant son décès accidentel, d’un accident de voiture, à 48 ans en 1960, au Bois, au retour de Longchamp. Le Club s’était incliné face à cette personnalité de légende, qui s’était engagée en 1939 dans la Légion, jusqu’à participer au débarquement allié, ayant entre-temps été aide de camp du Général Weygand en Syrie et fait les campagnes du Moyen-Orient, d’Égypte puis de France… Entré au Club en 1933 avec les lettres de parrainage du Baron de Nexon et du Commandant d’Aymery, tous deux vice-Présidents du Club, le Prince Aly Khan avait effectivement à choisir au mieux ses chevaux, si l’on se reporte à un Grand Prix des G.-R. où il a fait porter les couleurs de la dynastie Aga Khan à six autres camarades Gentlemen, faisant écurie avec lui, et tous classés derrière lui (bon choix vainqueur, en 1934 !) Mais il lui est arrivé de faire le mauvais choix, dans les deux éditions suivantes, gagnées sous ses couleurs par Georges du Breil (1935), puis par son parrain, l’inoxydable Baron de Nexon (en 1936, entre-temps devenu vice-Président du Club) — alors que, tout exprès pour ce Grand Prix 1936, il s’était rendu acquéreur d’un cheval censé devoir écraser l’opposition, y compris ses trois compagnons de casaque…).»
Le Club, un siècle de passion
176 pages, 50Â euros
Vous pouvez feuilleter le livre (et le commander !) en cliquant ici