Lead Arqana

Avec 25 lots de plus que l’an dernier sur le ring, la vente de yearlings de novembre atteint les 965.000 € de chiffre d’affaires (+31,69 %). Dernier rendez-vous de l’année pour cette génération de la production de plat, cette vacation peut être qualifiée de vente de service. Et, bien que modeste du point de vue de l’offre, elle clôt la saison française des yearlings sur une note positive dans un marché compliqué au niveau européen. À ce titre, le taux de vendus de 83,93 % est satisfaisant, même si bien sûr aucun éleveur ne fait saillir pour vendre à 6.823 € (la moyenne de cette vacation). Il faut dire que, dans cette strate du marché, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Cette semaine nous en a offert plusieurs exemples. Vendredi, la Sapphire Sale 2023 de Tattersalls Ireland n’a eu que 42 % de vendus. Toujours cette semaine, lors de la November National Hunt Sale 2023, les vendeurs de yearlings d’obstacle ont souffert, avec un taux de vendus de seulement 24 %.

Alors qu’il ne restait que deux lots à passer sur le ring, la moyenne était en régression d’environ 1 % sur celle de 2022. Mais l’avant-dernier lot a fait tomber le marteau à 85.000 €. Et ce fils d’Almanzor (Wootton Bassett) a fait bondir le prix moyen, qui progresse de 7,41 % par rapport à l’année dernière. C’est Nicolas de Watrigant qui a signé le bon pour une association de propriétaires. Comme souvent lors de cette vacation, les acheteurs des pays de l’Est ont été très actifs. Leurs coûts d’entraînement étant faibles, les propriétaires de ces pays n’ont pas peur de « tenter un pari » sur des yearlings acquis peu cher. Après tout, le rêve est toujours permis. L’édition 2021 de la vente de novembre avait en effet « sorti » quatre black types à moins de 20.000 € : Ciao Pa (3^e du Prix Montenica, L), Cité d’Or (3^e des Blue Riband Trial, L), Syrakus (2^e du Grand Prix du Nord, L) mais aussi et surtout Engaliwe (Prix Minerve, Gr3)…