Casablanca – Anfa (MA), samedi
Autour des courses principales
Le Grand Prix des Éleveurs ou l’hommage à Larissa Kneip
Les Français étaient présents dans presque toutes les courses de la journée. Si Le Grand Prix des Éleveurs (Course internationale) n’a pas été remporté par un entraîneur ou un jockey tricolore, c’est bien l’élevage français qui a été mis à l’honneur. Skadi (Seabhac) s’est offert cette course, ce qui a permis de mettre en lumière l’élevage de la regrettée Larissa Kneip. En France, cette fille de Seabhac (Scat Daddy), étalon du haras du Taillis, avait remporté un réclamer à Toulouse sur 1.600m. Ancienne pensionnaire de Xavier Thomas-Demeaulte, elle est arrivée au Maroc après son achat lors de la vente mixte de février 2023 chez Arqana. Présentée par Prime Equestrian, elle a été acquise 7.000 € par Cava Associates. Yearling, elle avait été achetée 24.000 € par Prime Equestrian lors de la vente d’octobre. Depuis son arrivée au Maroc, elle a remporté quatre épreuves pour l’entraînement de Khalid Faddoul.
Grand Prix de sa Majesté le Roi Mohammed VI : Russipant Fal a échouéÂ
Dans le Grand Prix de sa Majesté le Roi Mohammed VI, Russipant Fal (Russian Cross) a terminé cinquième dans une épreuve très rythmée. Entraîné en France par Joël Boisnard, l’élève et représentant d’Azeddine Sedrati devait courir sous l’entraînement local de Fatmi Ech-Charty, afin de participer à cette course. Bien sorti des stalles de départ, il a pu bénéficier d’un parcours idéal. Mais sur une distance qui n’était pas la sienne, il n’a pas su se relancer dans la ligne droite. L’épreuve a été nettement dominée par Boldance Fal (Bold Quest). Ancienne représentante d’Azeddine Sedrati, elle défend désormais les couleurs de Youssef Houar. Après la course de Russipant Fal, Azeddine Sedrati nous a expliqué : « Nous avons essayé de participer au Grand Prix Mohammed VI car le roi a personnellement dédié cette compétition aux chevaux nés et élevés au Maroc. Au vu de ses performances, nous avons pensé que Russipant Fal pouvait courir sur une distance plus longue. C’est un miler et monsieur Boisnard avait raison. Il était très compliqué que Russipant Fal gagne mais c’est une chance pour moi qu’il soit venu au Maroc. Cela nous a permis de connaître le niveau des chevaux marocains. Boldance Fal est née au même endroit que Russipant Fal. Nous sommes fiers de l’élevage et espérons réaliser encore de belles choses. Grâce à monsieur Boisnard, nous faisons du très bon travail. »