Perception (4/4)

La Conférence internationale des autorités hippiques a eu lieu lundi, sur l’hippodrome de Saint-Cloud. Nous vous relatons les principaux points abordés en plusieurs épisodes.

Les sports équestres et hippiques, pour continuer de s’autoréguler et d’exister, ont besoin de la confiance et de l’approbation de la société (la “licence sociale”). Natalie Waran, professeur et présidente de la commission indépendante pour l’éthique et le bien-être équin pour la Fédération équestre internationale (F.E.I.), est revenue sur le rôle de la commission et sur les études qu’elle a lancées depuis la création de la commission en juin 2022 : « Au sein de la commission, nous sommes tous cavaliers. Nous nous sommes adressés aussi bien au grand public qu’à un public de sports équestres pour savoir ce qu’ils pensent de leur milieu. Au total, 65 % des personnes consultées sont inquiètes sur l’utilisation du cheval, 78 % pensent que l’on devait encore renforcer les standards de bien-être et seulement 6 % trouvaient les standards actuels élevés. Enfin, on a noté que 50 % des personnes impliquées dans l’équestre n’étaient pas certaines que les chevaux aiment pratiquer leur sport, alors que ce sont ces personnes mêmes qui montent sur leur dos ! Et ce chiffre monte à 68 % pour la partie grand public. Nous avons donc fourni des recommandations à la F.E.I. suite à cette étude et mis en place une approche stratégique autour de l’idée de “monter la barre”. Pour définir ce qu’est une belle vie pour les chevaux qui travaillent, nous conseillons d’investir sur la recherche et le Hong Kong Jockey Club nous a apporté beaucoup de soutien financier, ainsi que sur la création de chartes pour unir tous les sports équestres. Des changements vont être menés du côté de la F.E.I. et, depuis la mise en place du comité, nous avons de nouveau interrogé les personnes et beaucoup trouvent qu’il y a des initiatives en hausse autour du bien-être. »