Une vie de bénévole
Épisode 7 : Mathieu Daguzan-Garros
Membres associés ou élus, ils doivent quitter le Comité de France Galop car ils sont atteints par la limite d’âge. Pour Jour de Galop, ils sont revenus sur leur expérience au sein de la société-mère.
Jour de Galop. – Depuis combien de temps étiez-vous membre du Comité de France Galop ?
Mathieu Daguzan-Garros. – Depuis 2019. Je n’aurai donc fait qu’un mandat. Je faisais partie des huit éleveurs socioprofessionnels, car j’avais été élu via la liste de la Fédérations des éleveurs, dont j’étais le vice-président. Par le passé, j’avais longtemps siégé aux Comités et aux Conseils régionaux du Sud-Ouest, puis j’avais été au Conseil du plat à de nombreuses reprises. Là , au Comité de France Galop, c’était une première pour moi.
Que retiendrez-vous de ces quatre années au Comité ?
J’en garderai un très bon souvenir. Le premier mandat constitue, comme qui dirait, un round d’observation. J’ai donc pu entrevoir ce qu’il se passait mais je n’ai pas pu vivre l’expérience pleinement, à l’image de quelqu’un qui effectue plusieurs mandats d’affilée. D’autant que le Covid a pas mal bouleversé les choses. Ce qui est sûr, c’est que l’ambiance est très agréable. J’ajouterais que si l’on cherche à mieux comprendre le fonctionnement de l’Institution, l’expérience est vraiment intéressante à vivre.
Vous qui êtes à la tête du haras des Granges, allez-vous rester actif d’une autre manière dans la filière, malgré votre départ du Comité ?
Oui, ce sera le cas. Car si je suis atteint par la limite d’âge pour le Comité de France Galop, je ne le suis pas pour le reste. Notamment pour le haras (rires) ! Et je continue aussi d’être actif et impliqué dans la Société des courses de Toulouse, dont je suis le vice-président.