0,00 EUR

Votre panier est vide.

0,00 EUR

Votre panier est vide.

vendredi 15 novembre 2024

AccueilA la uneÉpisode 2 : Gérald Hovelacque

Épisode 2 : Gérald Hovelacque

Une vie de bénévole

Épisode 2 : Gérald Hovelacque

Membres associés ou élus, ils doivent quitter le Comité de France Galop car ils sont atteints par la limite d’âge. Pour Jour de Galop, ils sont revenus sur leur expérience au sein de la société-mère.

Jour de Galop. – Depuis combien de temps étiez-vous membre du Comité de France Galop ?

Gérald Hovelacque. – Je suis entré au Comité en 1997, en tant que coopté membre du conseil juridictionnel, c’est-à-dire en tant que commissaire de France Galop. Donc plus ès qualités que intuitu-personae, puisque le décret impose que six commissaires de France Galop soient membres du Comité. J’ai donc connu la présidence de Jean-Luc Lagardère, Bertrand Bélinguier et Édouard de Rothschild.

Que retiendrez-vous de toutes ces années au Comité ?

J’ai d’abord été très impressionné par la personnalité et la méthode de Jean-Luc Lagardère. Mais je considère qu’Édouard de Rothschild s’est montré à la hauteur. J’ai d’ailleurs voté pour lui à chaque fois qu’il s’est présenté. Je pense que la barre a été bien tenue durant toutes ces années, et ce grâce aux personnalités des présidents successifs. N’étant ni propriétaire, ni éleveur, ma présence au Comité se justifiait donc par le fait que j’étais membre du conseil juridictionnel [là où se rassemblent le président du conseil juridictionnel et les 12 commissaires de France Galop, ndlr], où j’avais plus de valeur ajoutée et où je me suis investi. Je n’ai aucune fierté particulière à retirer d’avoir été membre du Comité : je suis simplement heureux d’avoir apporté, en tant que commissaire, ma pierre à l’édifice.

Comment avez-vous vu évoluer le Conseil juridictionnel au fil de ces années ?

Indiscutablement, les courses sont devenues plus professionnelles, plus techniques. Le Conseil juridictionnel a pris une dimension qu’il n’avait pas à mes débuts dans l’Institution. Aujourd’hui, il fonctionne quasiment comme une juridiction civile. Dans les dossiers, dans les appels qui nous sont soumis, quelquefois par la Police des jeux, nous avons une approche beaucoup plus “musclée” et encadrée qu’elle ne l’était il y a une vingtaine d’années.

Allez-vous continuer à rester impliqué dans la filière ?

Je quitte le Comité mais je reste au conseil juridictionnel en tant que commissaire. Encore trois ans puisqu’à ce moment-là, je serai frappé par la limite d’âge en tant que commissaire.

VOUS AIMEREZ AUSSI

Les plus populaires