Coopération
La Conférence internationale des autorités hippiques a eu lieu au lendemain du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, sur l’hippodrome de Saint-Cloud. Nous vous relatons les principaux points abordés en plusieurs épisodes.
Vous entendrez parfois le monde (amateur) de l’équestre dire que les courses, avec leurs cravaches, leurs accidents ou les courses de 2ans, sont les grands méchants du monde du cheval. Vous entendrez parfois le monde des courses souligner que, chez nous, pas d’éperons, pas d’embouchures aussi dures qu’en dressage ou CSO ou autres chevaux entraînés avec du rollkur. Natalie Waran, présidente de la commission indépendante pour l’éthique et le bien-être équin pour la Fédération équestre internationale (FEI), souligne que c’est une voie à ne surtout pas emprunter : « Les sports du monde du cheval ne travaillent pas assez ensemble et nous sommes prompts à pointer l’autre du doigt quand quelque chose ne va pas. Mais il faut bien avoir conscience que le grand public ne fait pas la différence entre hippisme et équestre. Tout le monde doit travailler ensemble et parler ensemble sur ce qu’est la vie d’un cheval de sport. Sinon, cela ne peut pas marcher. »
Lisa-Jane Graffard, secrétaire générale d’Au-delà des pistes, a appelé de son côté à reconnaître davantage le rôle des acteurs de la reconversion et de l’après-course : « Ils doivent devenir partie prenante de notre sport, je crois que c’est la prochaine étape. Ils doivent avoir leur mot à dire au sein de l’institution, il ne s’agit pas que de leur donner de l’argent. Il faut leur donner une voix. »