Une vie de bénévole
Épisode 6 : Jean-Hugues de Chevigny
Membres associés ou élus, ils doivent quitter le Comité de France Galop car ils sont atteints par la limite d’âge. Pour Jour de Galop, ils sont revenus sur leur expérience au sein de la société-mère.
Jour de Galop. – Depuis combien de temps étiez-vous membre du Comité de France Galop ?
Jean-Hugues de Chevigny. – Cela faisait huit ans. J’ai effectué deux mandats au Comité de France Galop, comme socioprofessionnel. J’y étais en tant que président du Comité régional Ouest-Anjou-Maine. Cela m’a beaucoup plu. C’est une fonction qui nous permet de rencontrer les bénévoles, d’arriver sur les champs de courses hors réunion afin de voir si tout est conforme, si tout va bien, et cela sans être répressif. Pour l’Ouest-Anjou-Maine, que je représentais au Comité de France Galop et qui contient d’importantes régions de courses, nous avons pu réaliser de belles choses, je pense. Il y a eu une amélioration certaine des courses en régions.
Vous tirez donc un bilan très positif de ces années-là  ?
C’est un rôle de terrain et j’ai beaucoup apprécié de pouvoir servir de lien entre les sociétés de courses et le Comité de France Galop, mais aussi d’échanger avec les autres présidents de Comités régionaux. J’ai aussi bien aimé travailler avec les services de France Galop. En revanche, je regrette que le Comité ne soit en réalité qu’un cabinet d’enregistrement. Beaucoup de choses nous passent au-dessus de la tête, malheureusement. J’aurais peut-être aimé que les régions soient plus entendues. Paris est, certes, la vitrine, mais les régions et leurs bénévoles participent activement à faire fonctionner ce gros paquebot que sont les courses.
Allez-vous continuer à rester impliqué dans la filière ?
Bien sûr. J’habite à côté du Mans. Je vais prendre des responsabilités à l’hippodrome du Mans, qui est très bien représenté pour le trot mais qui manque un peu de gens pour le galop. D’ailleurs, Le Mans, où une nouvelle piste a été créée, vient de récupérer plus de courses premium. Je continue aussi avec l’Asselco (l’Association des éleveurs de l’Ouest), dont j’ai été le président.