Tattersalls Ireland (IE), mercredi
September Sale – Première partieÂ
Un marché des yearlings solide, avec un médian record
Mercredi soir, après ses deux sessions, la vente de Tattersalls Ireland September a franchi pour la troisième année consécutive la barre des 12 millions d’euros. Avec précisément 12,52 M€, le chiffre d’affaires affiche une légère hausse sur 2022 alors que le prix moyen a progressé de 3 %, s’établissant à 30.995 €. L’indicateur le plus significatif dans ce type de ventes de yearling, c’est le prix médian. Il a grimpé de 8 % à 28.000 €, ce qui constitue un nouveau record. Quatre yearlings ont trouvé preneur à plus de 100.000 €, soit deux de moins qu’en 2022. On notera également que 12 yearlings ont atteint 80.000 €, comme cela avait déjà été le cas l’an dernier. Dix acheteurs s’en sont portés acquéreurs et ces yearlings sont issus de dix étalons différents.
Le poids de l’Italie
Les propriétaires et entraîneurs italiens sont des clients fidèles de Tattersalls Ireland. Et cette année, cela s’est confirmé. Soixante yearlings – soit 15 % de la totalité – ont été achetés par des Italiens qui ont dépensé 1,17 M€, soit 9,3 % du chiffre d’affaires. En comparaison, cette année, la vente SGA de San Siro avait atteint 1,55 M€ pour 73 vendus. Deux Italiens, la Razza Latina et la Scuderia Semeso, sont dans le top-dix des acheteurs. Cristiana Brivio Sforza, qui entraîne à Pise épaulée par son compagnon, Endo Botti, a acheté 11 yearlings pour un total de 334.000 €. Et notamment un Earthlight (Shamardal) adjugé mercredi soir à 80.000 €. Ses achats sont signés Razza Latina, sa casaque, mais elle a bien évidemment Å“uvré pour des clients de l’écurie : « Oui, ces yearlings sont pour des propriétaires qui ont leurs chevaux chez nous depuis plusieurs années mais également pour de nouveaux clients. Je suis ravie car, et c’est peut-être une première, nous avons pu acheter les yearlings que nous avions choisis et non ceux que les autres investisseurs n’ont pas voulus ! J’aime bien prendre mon temps pour sélectionner les yearlings. Pour moi, c’est un peu un retour dans le passé lorsque j’élevais pour des clients avant de présenter les chevaux aux ventes. La saison des ventes est très difficile, surtout si on a une écurie à faire tourner… On ne peut pas couvrir toutes les dates et, dès lors, il convient d’établir des sélections. Je reste cependant d’vantage orientée sur les ventes irlandaises puisqu’elles correspondent mieux au budget de nos clients… »