G. de Saint-Seine propose 4 axes au Comité

Axe 1 : « Rendre au Comité son pouvoir d’impulsion et d’évaluation : Je souhaite, dès le 13 décembre, préparer avec le Conseil d’administration et les équipes de France Galop un plan stratégique. Ce plan sera soumis au Comité dans les 100 jours de la nouvelle mandature. Tout au long des quatre ans, le Conseil d’administration veillera à l’application des orientations prises et rendra des comptes précis au Comité. Ces dernières années, j’ai participé activement aux travaux de la commission Gouvernance et j’ai identifié ce handicap : une prise de décision limitée à un petit nombre de personnes, alors que nous devons au contraire mettre à profit toutes les forces vives que sont les membres du Comité, des conseils, les salariés et les acteurs de terrain. »

Axe 2 : « Remettre France Galop au service de ses membres : Les équipes de France Galop assurent quotidiennement des services de qualité dans un contexte où des efforts significatifs de productivité ont été fournis. Mais chaque service proposé aux acteurs des courses doit être réévalué et amélioré à la fois rapidement et en permanence. Aux côtés de cette nouvelle cellule d’évaluation et de redéveloppement, je créerai une cellule recherche-développement, pour intégrer les meilleures pratiques relevées dans les régions françaises et à l’étranger. L’accueil, la restauration et la célébration des propriétaires sur les hippodromes, la fluidité dans les formalités administratives (assistance T.V.A., etc.) et la hotline 7/7 sont autant de chantiers décisifs. »

Axe 3 : « Optimiser l’organisation pour plus d’efficacité : Il est temps pour nous de réarticuler l’action et l’organisation de France Galop autour de ses deux missions : régalienne et commerciale. Régalien : l’amélioration de la race est la pierre angulaire de notre association ; nous devons donc continuer à améliorer le programme pour qu’il permette la compétitivité de notre élevage, et la reconnaissance de nos professionnels tant en France qu’à l’étranger. Il faut aussi permettre à toutes les catégories de chevaux de s’exprimer et trouver des allocations en fonction de leur valeur sportive. Commercial : nous avons la chance immense de posséder un patrimoine matériel et culturel que nous devons mieux exploiter et valoriser. À court terme, il est synonyme de recettes ; à long terme, par un retour des courses au cœur des Français, il est notre assurance-vie ! Cela passe par une meilleure décentralisation et une meilleure collaboration entre Paris et les régions, pour renforcer l’attractivité des hippodromes – poumons verts au cœur des métropoles et pôles d’attraction en régions. »

Axe 4 : « Dynamiser nos centres de profit et notre conquête de clients : Une entreprise qui veut prospérer doit jouer sur ses avantages relatifs. Les deux principaux, dans les courses, sont le parieur et le propriétaire. Ils sont nos meilleurs alliés pour lever les obstacles à la croissance de notre filière. Pour cela, le PMU doit redevenir l’opérateur préféré des parieurs et partir en conquête de nouveaux clients ; il faut donc le pousser à accélérer sa digitalisation dans un esprit start-up. Mais cela passe aussi par nos hippodromes, à la fois pour recruter des parieurs et pour recruter des propriétaires – le second poumon de notre filière. Les propriétaires sont nos meilleurs ambassadeurs en matière de recrutement et leur satisfaction favorisera leurs investissements, donc les partants. Animons sur les hippodromes leur communauté par un outil de connaissance clients, par une régularité des rendez-vous de fin de semaine et par des journées thématiques. »