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vendredi 27 décembre 2024

FNCH

EN RÉGION

Les enjeux du congrès de la FNCH

Depuis la crise sanitaire, les sociétés mères ont fait le choix d’organiser le congrès de la Fédération nationale des courses hippiques tous les deux ans, en alternance avec la journée des Bénévoles. Après Lyon en 2021, c’est au tour d’Angers d’accueillir cet événement important pour la filière. Pierre Préaud, le secrétaire général de la FNCH, nous en explique les multiples enjeux.

Jour de Galop. – Le congrès de la Fédération nationale aura lieu la semaine prochaine à Angers et s’étend désormais sur deux jours. Quelle en est la raison ?

Pierre Préaud. – Nous avions eu beaucoup de retours positifs du congrès de Lyon qui, je le rappelle, était le premier congrès organisé en région. D’ailleurs, cela a séduit puisque, d’une centaine de sociétés présentes ou représentées à Lyon, nous allons dépasser les 150 présentes ou représentées pour celui d’Angers. Nous étions aussi conscients que l’organisation en région complique un peu les déplacements des uns et des autres. Alors quitte à avoir des déplacements la veille avec un hébergement, autant étendre le congrès sur les deux jours. L’une des nouveautés de ce congrès réside donc dans son format : il s’étend désormais du lundi 14 h 30 au mardi 14 h 30. Avec une séance de travail tout le lundi après-midi et une autre durant la matinée du mardi. Le but est de donner de la consistance et de valoriser la participation, autour des sociétés mères, du PMU et de leurs présidents, de toutes les sociétés régionales et des fédérations régionales.

Avez-vous décidé de procéder à d’autres évolutions par rapport au précédent congrès ?

Ce nouveau format sur deux jours nous permet de structurer les sujets sous la forme d’ateliers successifs. À Lyon déjà, tous les thèmes importants, comme l’environnement (gestion de l’eau, énergie, label EquuRES, etc.) ou la bientraitance animale, avaient été abordés. Ils le seront évidemment à Angers mais le format des ateliers nous permettra davantage d’échanges sur toutes les préoccupations et les enjeux pour les sociétés de courses. De nombreux intervenants seront présents, que ce soient des acteurs de terrain, des bénévoles, des directeurs ou des personnalités extérieures. Pour chaque atelier, il y a aura également un temps de questions et d’échanges. Nous avons fait en sorte que tous les sujets importants du moment soient traités.

Parmi les thèmes abordés figure celui des instances régionales alors que les élections se précisent…

Les conseils régionaux, les fédérations régionales et les GIE qui leur sont associés jouent un rôle très important dans le fonctionnement quotidien, dans les relations entre les sociétés mères et les sociétés régionales. Un rôle trop souvent méconnu. Comme nous sommes juste en amont des élections régionales, où les sociétés de courses vont devoir désigner leurs représentants dans les conseils régionaux, c’est le bon moment pour rappeler à quoi cela sert et ce que l’on fait à l’intérieur d’un conseil régional et d’une fédération régionale.

L’un des autres enjeux de ce congrès n’est-il pas finalement de pouvoir intégrer au mieux les nouveaux présidents des sociétés de courses ?

C’est exact. Le congrès tombe à pic pour les présidents des sociétés de courses qui entament leur premier mandat. Ce congrès est le moyen de les accueillir de la meilleure des manières dans la grande famille des courses, pour qu’ils puissent nouer des contacts avec d’autres présidents, poser des questions et repartir de ce congrès avec une vision claire sur l’avenir. Sur les 43 nouveaux présidents élus depuis le mois de mars, 33 seront présents ou représentés. C’est très satisfaisant pour nous.

Les élections à la tête des sociétés de courses sont donc passées. Malgré la crise du bénévolat, ont-elles toutes trouvé un président ?

Toutes ont trouvé un président… et surtout une équipe. Il faut souligner que, dans l’immense majorité des cas, cela s’est bien passé. On parle toujours du président ou de la présidente, mais c’est plus globalement une équipe d’administrateurs qui pilote une société et non le seul président. Le plus important est donc que chaque société ait trouvé son équipe, avec un trésorier qui gère les finances, un secrétaire qui gère la partie administrative, et des personnes disponibles et compétentes dans tous les autres domaines d’activité, qui sont très nombreux…

Les ateliers organisés lors du congrès

Jour 1

– Attractivité, retombées économiques et empreinte de la filière des courses hippiques

– Territoires hippiques

– Fédérations régionales et GIE

Jour 2

– Gestion de l’eau, Label EquuRES et adaptation au changement climatique

– Bientraitance des chevaux de course

– Pari mutuel hippodrome

– Gestion de la relation client et digitalisation des courses

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