PETER BRANT, À BÂTONS ROMPUS
Dimanche, après le Sumbe Prix Morny (Gr1), Peter Brant était sur la pelouse centrale de l’établissement des ventes Arqana. Théoriquement, il aurait fallu filer vers le ring pour couvrir la troisième soirée de la vente d’août. Mais l’occasion était trop belle et il fallait donc saisir l’opportunité de discuter avec lui… à bâtons rompus !Â
La veille, nous avions tous assisté à cette scène incroyable. Tout en haut de la salle des ventes, Peter Brant, Paul Shanahan, John et M.V. Magnier se sont retrouvés pour enchérir sur le lot 183, un yearling de la première production de Sottsass (Siyouni), présenté par Coulonces et issu d’une famille Wildenstein. L’Américain et les Irlandais ont longuement bataillé. Les enchères sont montées jusqu’à 525.000 € et, incrédules, ils ont dû s’avouer vaincus face à un acheteur japonais. Lorsque j’évoque la scène, Peter Brant me demande qui est cet acquéreur mystère. Lorsque je lui réponds que Mitsu Nakauchida est un entraîneur classique, le propriétaire de Sottsass répond : « Alors, dans ce cas, je suis très content d’avoir été battu. J’aime beaucoup les courses japonaises. D’ailleurs je connais la famille Yoshida depuis longtemps. Des décennies même. C’est très bien pour l’étalon d’avoir des partants au Japon car c’est l’une des meilleures scènes hippiques au monde. »
Par Adrien Cugnasse
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