MERCI
Vingt ans ont passé depuis la première élection d’Édouard de Rothschild à la présidence de France Galop, en 2003. Le chiffre est symbolique et donne bien la mesure de l’onde de choc qui a traversé le galop français, à l’annonce de son retrait, hier (jeudi), à 13 h. Toujours côté chiffres, il restera aussi comme le plus jeune président de la structure créée par Jean-Luc Lagardère en 1997, élu la première fois à 45 ans. Et comme celui à avoir exercé la fonction le plus longtemps.
La super lune bleue du Prix Rothschild
Jeudi, lorsque nous avons échangé avec lui, Édouard de Rothschild a expliqué sa décision avec des mots choisis : « J’aimerais à présent pouvoir donner plus de temps à ma famille et me consacrer à d’autres challenges, en particulier au sein de la banque Rothschild et dans mon élevage de pur-sang. » Il est évident qu’après avoir beaucoup donné comme bénévole, étant l’heureux mari d’Irene et le père d’enfants encore assez jeunes, il a le droit de vouloir être plus disponible pour ses proches. Dans le même esprit, le temps passant, il est logique pour lui de rejoindre son frère au sein de la banque familiale au moment où la structuration de l’entreprise familiale évolue.
Ce qui est certain, c’est qu’il compte rester actif de manière générale. Mais plus comme président bénévole de la société-mère ni comme administrateur, et ne lui parlez pas d’une présidence d’honneur ou d’un colifichet dans ce style : l’idée est évacuée au moment où elle naît.
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