Clairefontaine, lundi
Grand Steeple-Chase de la Ville de Deauville – Prix du 49e Festival du Cinéma Américain de Deauville (L)
Mandarin Basc, roi de Clairefontaine
Mandarin Basc (Zambezi Sun) est un cheval qui s’adapte à tous les hippodromes. Il a bien fait à Auteuil, au Pin, à Bordeaux ou encore Angers, mais “sa” piste, c’est vraiment Clairefontaine. Le représentant de Patrick Drioton et de Sébastien Dufrancatel a toujours fini dans les trois premiers sur cet hippodrome, si l’on excepte une chute. Vainqueur du Prix Léopold d’Orsetti (L), la préparatoire à cette épreuve, Mandarin Basc a décroché dans la foulée la plus belle victoire de sa carrière dans le Grand Steeple-Chase de la Ville de Deauville (L). Comme à son habitude, il a rapidement évolué dans le groupe de tête. Dans le parcours, il a plutôt bien sauté, si ce n’est la dernière haie. Comme cela peut lui arriver en fin de parcours, il s’est négligé sur cet obstacle, après avoir pris l’avantage à la fin du tournant final. Mais sur le plat, cet incident ne l’a pas empêché de se détacher pour l’emporter de douze longueurs devant Folly Foot (Tin Horse), lequel venait de bien courir sur le steeple de Clairefontaine. Pour les joueurs, la course n’était pas difficile à déchiffrer car, comme c’est fréquemment le cas sur la piste normande, elle s’est résumée une affaire de spécialistes. À la troisième place, on a retrouvé le double tenant du titre, Donne le Change (Saddler Maker), courageux malgré ses 74 kilos. Six One (Hunter’s Light) a bien conclu pour arracher la quatrième place à Anzorie (Anzillero).
Un cheval métamorphosé
Entraîneur de Mandarin Basc, Pascal Journiac a encore démontré son talent pour faire vieillir les chevaux. Il a déclaré au micro d’Equidia : « Cette victoire, c’est un travail d’équipe ! Le cheval s’est métamorphosé depuis le début de l’année. Il est vraiment bien. Auparavant, il s’était fait mal lors de ses chutes. Dans ses sauts, il était un peu brut. C’est présomptueux de dire cela, mais nous étions sûrs de notre fait. Son seul ennemi, cela pouvait être ses sauts. Mais le cheval était vraiment bien. Je l’avais rarement eu aussi bien cette année. J’avais dit à Gwen [Richard, son jockey, ndlr] : il n’y a pas d’obstacles ! Il ne faut pas s’en occuper car si on veut le contrer, c’est là qu’il est fautif. Il faut toujours avancer sur l’obstacle Tous les blancs, il les saute comme une simple haie. Il faut vraiment lui faire confiance et aller avec. Nous sommes fiers ! Il va aller vers Auteuil à la rentrée. La dernière fois qu’il avait couru à Auteuil, il avait très bien fini. Il me surprend toujours. Il fallait l’attendre. J’ai toujours dit que c’était un cheval de bon terrain, mais en vieillissant, il change. Aujourd’hui, c’est du bonus. Sa dernière course était vraiment un objectif et ce lundi, nous venions en nous disant que s’il était dans les quatre premiers, nous aurions accompli notre travail. Ce n’est que du bonheur. Lui n’ira pas sur le cross, mais je ne suis pas qu’un entraîneur de cross ! J’aime les chevaux tout simplement et j’aime les faire vieillir. Faire de l’éphémère, ce n’est pas trop mon truc. Aujourd’hui, cela se perd et c’est dommage. Mandarin Basc n’a que 8ans, mais aujourd’hui, c’est vieux car il faut aller de plus en plus vite. On veut faire de la mécanique avec du vivant et on bugue. Pourquoi n’y a-t-il plus de chevaux ? Pourquoi ce Grand Steeple n’est-il pas Quinté ? À un moment donné, il faut se poser les bonnes questions. C’est bien de faire du commerce, des ventes et des ventes, mais à un moment, il faut aussi se pencher sur le programme. Des clients, il y en a encore. Il y a encore des passionnés, mais je pense que si l’on veut garder les courses et les clients, il faut remodeler le programme différemment. On y réfléchit, mais on n’agit pas ! »
Le neveu d’un placé de Groupe sur le steeple d’Auteuil
Élevé par Sébastien et Alain Dufrancatel en Seine-Maritime, Mandarin Basc est un fils de Zambezi Sun (Dansili), étalon à Coolagown Stud en Irlande, et de Queen’s Crown (Adieu au Roi), gagnante du Prix du Défilé sur les haies d’Auteuil à 3ans. C’est le frère de Speedy Crown (True Brave), gagnante entre 2.300m et 3.100m et qui était arrivée à 36,5 de valeur, et de Sésame Basc (Astarabad), vainqueur sur le steeple d’Enghien et les haies de Lyon-Parilly.
Mandarin Basc est le neveu de Sirocco Crown (True Brave), lauréat du Steeple-Chase de Début à Enghien et du Prix André Girard sur les gros obstacles d’Auteuil, troisième du Prix Congress (Gr2) et deuxième du Prix La Périchole (Gr3). Il est aussi le cousin de Sun Zéphir (Daliapour), vainqueur des Prix Marc Antony et Santo Pietro (Ls).
C’est la souche de Rylara des Brosses (Rapid Man), gagnante des Prix Wild Monarch et d’Iéna (Ls).
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Danehill |
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Dansili |
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Hasili |
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Zambezi Sun |
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Zafonic |
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Imbabala |
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Interval |
MANDARIN BASC (H8) |
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Kenmare |
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Adieu au Roi |
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Pomme Royale |
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Queen’s Crown |
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Cadoudal |
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Cara Maria |
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Marie de Kiev |