Le galop en chiffres
Savez-vous qu’entre 2012 et 2022, le nombre de naissances anglo-arabes, AQPS et pur-sang a progressé de 10 % (6.317 vs 6.902) alors que le nombre de saillies augmentait de 15 % (9.247 vs 10.537) ? Savez-vous qu’il y a de plus en plus de propriétaires en France (4.800 ayant eu un partant en 2013 contre 5.500 en 2022 ; et 570 agréments en 2013 contre 920 en 2022), que ce soit en association ou en pleine propriété… mais nettement moins de chevaux à l’entraînement (10.600 contre 9.200) ? Savez-vous qu’en obstacle, deux sociétés d’entraînement (Nicolle et Lageneste/Macaire) regroupent à elles seules 9,5 % des partants… alors que pour avoir la même concentration en plat, il faut inclure les six plus grands pourvoyeurs de partants (d’Escuder, premier au nombre de partants, à Graffard, sixième) ? Savez-vous que le nombre de jockeys différents ayant monté au moins une fois dans l’année a plongé au cours de la dernière décennie (en plat de 547 à 357, et en obstacle de 349 à 221) ?
La liste est longue des questions auxquelles répond le tout nouveau Baromètre du galop que vient de publier France Galop (pour le télécharger, cliquez ici) en agrégeant ses données à celles de l’Afasec, de l’Ifce, de la Fédération des éleveurs et des agences de ventes aux enchères de chevaux Arqana et Osarus.
Il y est aussi question de l’activité des paris hippiques, du marché des ventes publiques, des courses et partants, des encouragements, de la compétitivité des courses plates (le rating des chevaux à 110+ est en baisse depuis dix ans… même si on attend la réponse de 2023 avec impatience !), de l’emploi (il y a plus de femmes dans l’ensemble de la filière trot-galop : 33 % en 2012 contre 40 % en 2022), des revenus commerciaux de France Galop (le sponsoring est en passe de retrouver ses niveaux de pré-Covid, à près de 10M€, tout comme la vente de billets à 2M€, le revenu des concessions à  1M€ ; alors que le chiffre d’affaires des hospitalités s’envole à 3,5M€ en 2022, battant nettement le record de 2019).