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jeudi 26 décembre 2024

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La belle histoire se poursuit pour Engaliwe

Deauville, dimanche

Prix Minerve (Gr3)

La belle histoire se poursuit pour Engaliwe

1re  ENGALIWE

2e  DSCHINGIS STAR

3e  CRACK OF LIGHT

« On se lève tous les matins pour ça ! » Fou de joie et félicité par les spectateurs, ainsi que par de nombreux socioprofessionnels lorsqu’il marchait en direction des balances pour retrouver Engaliwe (Galiway), Maxime Cesandri avait du mal à trouver les mots. Il faut dire que la pouliche de Lugdunum Racing 3, l’écurie du Levant, Philippe Perez et Pierre Filliat fait vivre une drôle d’aventure à tout son entourage. Longtemps restée dans la seconde partie du peloton, Engaliwe a commencé à être sollicitée à la sortie du tournant final. Décalée à l’extérieur de ses rivales au moment d’entrer dans la ligne droite, elle a mis un peu de temps à trouver son équilibre. À tel point qu’elle a quitté quelques instants le sillage de Crack of Light (Kingman), qui est venue comme pour gagner à mi-ligne droite. Mais Engaliwe sait finir ses courses, et elle l’a montré encore une fois. Se mettant à plat ventre dans les 250 derniers mètres, elle est finalement parvenue à l’emporter d’un tout petit nez au passage du disque. Sûr d’avoir gagné, son jockey, Aurélien Lemaître, a fait un signe du bras juste après.

Le Prix de Royallieu dans le viseur

Engaliwe ne fait que progresser au fil de ses sorties. Passée par les handicaps durant l’hiver, elle a ensuite triomphé dès son premier essai dans les courses black types, remportant le Prix de la Seine (L). Enchaînant rapidement par une troisième place dans le Prix de Royaumont (Gr3), la pouliche arrivait avec de la fraîcheur sur le Prix Minerve, comme nous l’a rappelé Maxime Cesandri : « Elle n’avait pas été revue depuis un peu plus de deux mois mais je pense que cela était nécessaire. Après le Prix Royaumont, elle a montré qu’elle avait besoin de souffler. Il faut savoir l’écouter. Engaliwe s’est toujours montrée courageuse à chacune de ses sorties. Mais, au papier, il y avait quand même de sacrées clientes aujourd’hui. Je pense notamment à Tasmania (Australia), la troisième du Prix de Diane (Gr1), mais aussi à quelques pouliches anglaises qui semblaient galoper. Ce n’est pas possible d’être sûr de gagner face à de telles pouliches. Cependant, je l’estime énormément. Dans le film Le Corniaud, Louis de Funès disait « Elle m’épate ». Engaliwe, elle aussi, m’épate (rires). C’est une histoire magnifique. Avec elle, j’ai envie de courir le Prix de Royallieu (Gr1) [le dimanche 30 septembre, ndlr]. Je pense qu’elle est encore meilleure lorsque les pistes sont bien souples… »

Les courses, c’est avant tout une histoire de partage

Engaliwe porte la casaque de Lugdunum Racing 3, une écurie de groupe basée à Chazey-sur-Ain qui est gérée au quotidien par Hervé Thouvenel. Il y a quelque temps, ce dernier nous avait raconté l’histoire de la pouliche : « Elle a été achetée 15.000 € à la vente d’été Arqana. Nous étions quatre associés à regarder les breezes à distance, nous avons fait une sélection, et Maxime, sur place, a conclu l’achat. Et d’autres personnes nous ont ensuite rejoints dans l’aventure. Nous cherchions à compléter notre effectif et restions sur un mauvais printemps, donc nous nous sommes associés pour partager l’investissement. Et nous aimons le partage ! C’est aussi la première fois que nous achetions un 2ans aux ventes ! »

Dschingis Star ou la grande forme d’Avatara S.A.

Deuxième, Dschingis Star (Dschingis Secret) a également fait un « truc ». Après avoir concédé quelques longueurs au départ, elle s’est faufilée le long de la corde pour gagner quelques places. Finalement positionnée au cÅ“ur du peloton dans le parcours, elle a eu un beau passage en pleine piste à 350m de l’arrivée. Faisant longtemps illusion pour le succès, Dschingis Star s’incline finalement du minimum. Elle confirme la grande forme de son père, l’étalon du haras de Montaigu Dschingis Secret (Soldier Hollow), qui venait de signer un premier produit black type avec Dschingis King, troisième du Prix Michel Houyvet (L). En l’espace de quinze jours, l’élevage et les couleurs d’Avatara S.A. ont brillé à cinq reprises pour seulement neuf partants, soit un joli ratio de 55 % de victoires. Yann Barberot, qui entraîne Dschingis Star, nous a dit : « Elle avait fait un truc l’autre jour. Je l’avais vraiment réservée pour cette course-là. La pouliche a un vrai pedigree de tenue et je l’avais travaillée pour cela. Désormais, nous allons essayer de gagner un Groupe. Je pense que Dschingis Star est mieux en bon terrain. Il ne faudra donc pas de terrains trop pénibles en fin d’année. Le contrat est presque rempli. Je vais l’engager dans le Prix Royal Oak (Gr1), mercredi prochain. La pouliche a montré qu’elle avait de la tenue. »

Crack of Light, encore un podium en France

Encore une fois, Crack of Light parvient à monter sur le podium d’une de nos courses black types. La représentante d’Anthony Oppenheimer avait remporté le Darley Prix de Thiberville (L) avant de prendre la deuxième place du Prix de Malleret (Gr2), le 14 juillet dernier. Dimanche, elle a longtemps laissé penser qu’elle pouvait s’imposer avant de céder légèrement pour finir aux abords du poteau. Déçu, Tom Marquand, son jockey, nous a dit : « Il n’y a pas grand-chose à dire. Comme à son habitude, elle a été très courageuse mais il lui a manqué un petit quelque chose. »

Yearling, elle avait été achetée seulement 8.000 € !

Élevée par Catherine Chalots, Charles et Céline Marie et par Éric Chevrier (haras de Gassard), Engaliwe est passée deux fois en vente. Lors de son premier passage, à la vente de yearlings de novembre d’Arqana, le haras de Gassard l’avait vendue 8.500 € à Pegasus Bloodstock. Et lors de son deuxième passage, toujours chez Arqana, mais lors de la vente d’été, elle était présentée par Sherbourne Lodge, et avait été cédée à l’amiable pour 15.000 €, le bon étant signé par Massimo Cesandri pour Lugdunum Racing. Éric Chevrier nous a confié : « Galiway (Galileo) venait de démarrer au haras et nous y croyions beaucoup. Nous avons eu de la réussite avec les étalons du haras de Colleville. Le papier nous a semblé intéressant. Nous avons encore la mère et elle est retournée à Galiway. » Installé à Le Theil-en-Auge, Charles Marie était très ému. Il nous a dit : « C’est une jument que j’ai récupérée en fin de carrière de course auprès de son propriétaire, un Anglais que je ne connais pas [Peter David Anwyl-Harris, ndlr]. Elle avait eu des problèmes en course. J’étais attiré par ses courants de sang. J’ai très peu de juments. Ces derniers temps, j’ai aussi élevé Marie des Bordes (Spanish Moon), troisième du Prix Christian de l’Hermite – Grand Steeple-Chase des 4ans (L). Avec les étalons de Colleville, j’ai aussi eu Kenne des Bordes (Kendargent), laquelle avait montré une certaine qualité en plat… »

Galiway en terrain connu

Engaliwe une fille de l’étalon du haras de Colleville Galiway (Galileo) qui décroche son septième lauréat de Groupe et de Don’t Look Back (Slickly), restée maiden en quatre sorties à 2 et 3ans en France. Engaliwe est son troisième gagnant après Seven Treffles (Literato), gagnante de cinq courses entre 1.600m et 2.200m en province, et As de Trèfles (Silver Frost), gagnant en République tchèque. La poulinière a un 2ans, Le Fau’Cil (Goken). Le croisement d’Engaliwe – Galiway sur Linamix – est presque un « classique », ayant donné les gagnants de Groupes Sealiway, Kenway, Rubis Vendome, Gregolimo…

Où l’on reparle des Wildenstein

La deuxième mère, la Wildenstein Orphée (Peintre Célèbre), est restée inédite. On lui doit une gagnante, Piquenot (Medecis), à l’honneur dans un maiden sur 1.700m à Pornichet. Pour retrouver du caractère gras, il faut remonter à la troisième mère, Odessa (Sadler’s Wells), troisième des Prix de Liancourt et Scaramouche (Ls). Cette dernière est à l’origine d’Oranais (Dalakhani), troisième du Prix Turenne (L) avant de conclure une nouvelle fois troisième mais sur les obstacles, dans le Prix Achille Fould (L). La quatrième mère, Ode (Lord Avie), fut la meilleure jument d’âge de sa génération pour la saison européenne 1990. Elle a gagné le Grand Prix d’Évry (Gr2) et le Prix Corrida (Gr3). Ode s’était aussi classée deuxième du Grand Prix de Saint-Cloud (Gr1) d’In the Wings (Sadler’s Wells) sous les couleurs de Daniel Wildenstein.

LES CHRONOS

TEMPS PARTIELS

Du départ à 1.000m : 1’40’’98

De 1.000m à 600m : 26’’17

De 600m à 400m : 12’’11

De 400m à 200m : 12’’08

De 200m à l’arrivée : 13’’07

Temps total : 2’44’’41

Sadler’s Wells

Galileo

Urban Sea

Galiway

Danehill

Danzigaway

Blushing Away

ENGALIWE (F3)

Linamix

Slickly

Slipstream Queen

Don’t Look Back

Peintre Célèbre

Orphée

Odessa

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