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mercredi 25 décembre 2024

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Frauke Hermans : « La France est le meilleur pays pour débuter »

Frauke Hermans : « La France est le meilleur pays pour débuter »

Le dernier stage pour l’obtention de la licence d’entraîneur public s’est tenu du 30 mai au 30 juin dernier. Sept personnes ont obtenu le précieux sésame ! Nous partons à la rencontre de l’une d’elles, Frauke Hermans, une jeune femme qui ne manque pas d’ambition…

Née aux Pays-Bas, Frauke Hermans a grandi dans une famille qui n’avait aucun lien avec les chevaux : « J’ai appris à monter à l’âge de 4 ans et j’ai su très tôt que je voulais avoir ma propre écurie, même si, à l’époque, je pensais que cela se ferait avec des chevaux hollandais. Je suis tombée amoureuse des chevaux pur-sang à l’âge de 17 ans et j’ai décidé de déménager en Angleterre. J’ai passé huit ans là-bas, dont cinq chez Roger Varian, où j’ai eu l’opportunité de travailler avec des gens et des chevaux incroyables. Ensuite, j’ai pris la direction de Dubaï pour aller travailler pour John Hyde. Il m’a pris sous son aile et m’a fait découvrir un monde différent. J’ai beaucoup voyagé et je suis très reconnaissante d’avoir travaillé pour, et avec des gens formidables. »

La France depuis 3 ans

L’avenir de Frauke Hermans se construit désormais en France, pays dans lequel elle a décidé de s’établir : « Je suis arrivée en France en 2020, année où j’ai commencé à travailler comme cavalière pour Nicolas Clément. J’ai travaillé « dur » jusqu’à devenir assistant entraîneur. En parallèle, j’ai eu beaucoup d’opportunités de me rendre aux ventes pour lui, grâce à mon expérience internationale. Je reviens de Saratoga et je suis actuellement à Deauville. D’un point de vue commercial, la France est le meilleur pays pour débuter une carrière. De plus, il y existe un super système avec les primes. Je compte m’installer à mon propre compte dans les deux prochaines années. Ce sera à Chantilly, qui est le meilleur endroit à mes yeux, que ce soit au niveau des pistes, de la localisation. Les clients peuvent venir facilement depuis l’étranger, c’est vraiment génial. »

Une vision innovante du métier

« Pour moi, le bien-être est l’une des choses les plus importantes dans la vie, pour les chevaux, comme pour les propriétaires et le personnel. Le monde dans lequel nous vivons actuellement évolue rapidement et c’est à nous, jeunes entraîneurs, de suivre le mouvement. C’est pourquoi je veux créer une « écurie verte » où nous réutilisons, recyclons et réduisons. Notre objectif est de mener une vie durable et heureuse.

Je hâte d’avoir de bons contacts avec les propriétaires, de passer d’agréables moments ensemble et d’avoir des gagnants. Le fait d’avoir des propriétaires de différents pays me donne la chance de pouvoir échanger de précieux contacts entre nous. Cela signifie que nous ne partageons pas seulement de bons moments ensemble mais que nous avons également l’opportunité d’établir de nouveaux contacts. C’est aussi le moment d’attirer de nouveaux et jeunes propriétaires par le biais des syndicats. Il s’agit d’un point de départ moins coûteux et moins risqué pour des groupes qui profitent des journées passées à regarder courir leur cheval bien-aimé et, espérons-le, à le gagner. C’est aussi d’une occasion fantastique de nouer des liens et de créer des opportunités commerciales pour eux-mêmes. Nous pouvons également créer des liens entre générations, et générer des rencontres via le propriétariat. Je dis toujours que la vie est trop courte, il est important de prendre des risques et d’en profiter maintenant. J’ai hâte de commencer ! »

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