Elauryne Cury : « Le bien-être des chevaux est primordial »

Âgée de 25 ans, Elauryne Cury a toujours évolué dans le monde des courses : « Je suis issue d’une famille de trotteurs de la Loire. Mon père, Bertrand Cury, est entraîneur et il a environ une quinzaine de chevaux sous sa responsabilité. Il y a quelques années, j’ai souhaité me lancer dans un BTS productions animales. Et, étant donné que je devais le faire en alternance, mon père m’a conseillé d’aller frapper à la porte de Jean-Pierre Gauvin, un voisin de notre écurie. Après une période d’essai de trois semaines, j’ai intégré son effectif. Une fois diplômée, j’ai décroché un CDI, et cela fait maintenant sept ans que je travaille chaque jour à l’écurie. »

« Depuis toute petite, j’ai toujours voulu devenir entraîneur. À l’époque, je manquais même l’école pour aller aux courses (rires). Au tout début, je n’étais pas très intéressé par le galop, je préférais les trotteurs. Mais, depuis que j’ai effectué un essai chez Jean-Pierre Gauvin, je n’ai plus voulu quitter cette discipline ! »

Elauryne Cury a toujours évolué dans le Centre-Est, une région où elle se sent bien : « J’espère pouvoir m’installer en début d’année prochaine avec mon conjoint, Gabriele Congiu. L’objectif est d’avoir une dizaine de chevaux à l’entraînement. Concernant le lieu, je pense que je vais rester dans le Centre-Est. J’accorde une très grande importance au bien-être animal. Afin de préserver au maximum le moral de mes futurs pensionnaires, je souhaite avoir des paddocks à ma disposition. Je souhaite veiller à ce que les chevaux aient les meilleures conditions pour s’épanouir. À l’avenir, j’ai pour ambition de surveiller la fréquence cardiaque des chevaux, mais également de mettre en place un suivi sur leur récupération. Je suis particulièrement patiente et j’aime la complexité… J’adore aussi la compétition. »