ÉCOLOGIE
Même si elle est souvent associée aux partis de gauche, la question de l’écologie devrait “en théorie” être apolitique car elle nous concerne tous. On peut penser que les courses hippiques, et ce qu’elles représentent, ne correspondent pas au paradigme des artisans de l’écologie politique de notre pays. Pourtant, le sport hippique a beaucoup d’atouts à faire valoir. À commencer par le fait d’être une manière de lutter contre la bétonisation des zones urbaines. C’est aussi un loisir local qui incite le public à se divertir sans forcément se déplacer loin (le transport est la première source d’émission de CO2). Mais ce n’est pas tout. En Angleterre, les hippodromes vont déjà plus loin et tentent de faire de l’écologie un argument commercial. Outre la traditionnelle interdiction du plastique et de la vaisselle jetable, ou encore l’amélioration de l’utilisation de l’eau, certains champs de courses ont encore franchi un cap. L’hippodrome de Redcar propose par exemple une réduction sur le ticket d’entrée aux spectateurs qui sont venus à vélo ou avec les transports publics. Le Racing Post fait d’ailleurs partie des entités qui ont lancé un prix annuel – le Green Award – pour élire l’hippodrome britannique le plus vert.