Longchamp, vendredi
Prix de Malleret (Gr2)
Rue Boissonade se propulse vers le Vermeille
1re RUE BOISSONADE
2e CRACK OF LIGHT
3e YOROKOBI
Rue Boissonade (Seabhac) a créé une petite surprise en remportant le Prix de Malleret (Gr2). Il faut dire que la représentante de l’écurie X – Françoise et Jacques Bérès – a un profil peu commun ! Après avoir débuté sa carrière sous l’entraînement de Bruno de Montzey, pour qui elle avait pris la septième place d’un maiden sur 2.000m à Mont-de-Marsan lors de son unique sortie à 2ans, Rue Boissonade a rejoint l’effectif de Mikel Delzangles durant l’hiver. Pour sa première apparition sous les ordres de l’entraîneur cantilien, elle a remporté son maiden sur 2.400m à Saint-Cloud, le 26 avril, en devançant une certaine Wise Girl (Recoletos), qui allait ensuite prendre la quatrième place du Prix de Diane Longines (Gr1). Dernièrement, sur ce parcours, Rue Boissonade prenait la troisième place du Prix de Croissy (Classeâ—‹2) en échouant à seulement une tête du lauréat, Palais du Louvre (Galileo), un pensionnaire d’André Fabre. Jugée sur ces performances, il n’était pas simple de lui accorder du crédit pour le succès face à l’opposition du jour, mais son entourage a toujours cru en elle, et ils ont eu raison !
Elle a eu un beau passage à mi-ligne droite
Partie calmement, Rue Boissonade a patienté en avant-dernière position d’une course emmenée par la visiteuse anglaise, Crack of Light (Kingman). Profitant du sillage d’Higgle (Sea the Stars) pour se rapprocher en deuxième épaisseur dans le dernier tournant, elle a ensuite mis un peu de temps avant de trouver ses marques dans la phase finale. Mais une fois qu’elle a trouvé son équilibre, Rue Boissonade est venue très fort au côté de Crack of Light, avant de parvenir à prendre facilement sa mesure dans les 200 derniers mètres. Sollicitée de bonne heure à l’entrée de la ligne droite, Crack of Light a été dure pour conserver la deuxième place, à deux longueurs et demie. Yorokobi (Camelot), vue dans le sillage de l’animatrice durant le parcours, n’a pas été en mesure de combler son retard sur Crack of Light. Elle est troisième, trois longueurs plus loin.
Prochain objectif : le Qatar Prix Vermeille !
Jacques Bérès nomme souvent ses chevaux avec le nom d’une rue parisienne. Le nom de sa pouliche fait référence à une rue située dans le 14e○arrondissement de Paris. Mikel Delzangles, son entraîneur, nous a dit : « Nous avons toujours pensé que Rue Boissonade était une bonne pouliche. Le matin, elle a toujours bien travaillé. Ses lignes parlaient pour elle car, lorsqu’elle avait gagné son maiden, elle dominait Wise Girl, qui s’est ensuite classée quatrième du Prix de Diane (Gr1). Pour la suite, son prochain objectif devrait être le Qatar Prix Vermeille (Gr1). À l’automne, Rue Boissonade ne devrait pas être dérangée par les pistes assouplies. »
Yorokobi, pas encore gagnante mais douée
Encore maiden, Yorokobi venait d’obtenir du caractère gras en prenant la troisième place du Prix de Thiberville (L). Elle se classe une nouvelle fois troisième, tout en ne parvenant pas à prendre sa revanche sur Crack of Light. Satisfait, Philippe Decouz, son entraîneur, nous a dit : « Yorokobi est peut-être encore un peu immature, et le terrain rapide comme aujourd’hui n’a pas l’air d’être trop son sport. Elle sera bien à l’arrière-saison. Nous allons tenter de lui faire gagner sa course, des Listeds vont arriver sur 2.800m, en terrain souple. On va essayer de viser ça. C’est top d’avoir des pouliches comme elle à ce niveau-là . »
Elle n’a coûté que 6.000 € !
Élevée par Larissa Kneip et United Breeders, Rue Boissonade a été présentée par le haras de Saint-Arnoult à la breeze up d’Osarus, où elle a été achetée 6.000○€ par Kevin Tavares. C’est une fille de l’étalon du haras du Taillis Seabhac (Scat Daddy), à qui elle offre un deuxième succès de Groupe après celui d’Angers dans les Guinées allemandes, et de Saturnine (Galileo), deuxième, entre autres, des Prix Panacée et Belle de Nuit (Ls). Outre Rue Boissonade, on lui doit trois gagnants dont Danileo (Danehill Dancer), gagnant de cinq courses entre 1.800m et 2.600m, et Galiyouna (Siyouni), lauréate d’un maiden sur 2.400m et d’une Classeâ—‹2 sur 3.000m à Toulouse. Elle a un yearling par City Light (Siyouni) qui sera présenté en septembre à Osarus. La deuxième mère, Katchina Quest (Highest Honor), a remporté la Coupe du Fonds Européen de l’Élevage, le Prix de la Pépinière et s’est classée deuxième du Vase d’Argent à Toulouse (Ls). C’est la famille de Just Little (Grand Slam), gagnante des Prix Vanteaux (Gr3), La Camargo, du Critérium de l’Ouest (Ls) et troisième du Prix de Sandringham (Gr2).
LES CHRONOS
TEMPS PARTIELS
Du départ à 1.000m : 1’31’’25
De 1.000m à 600m : 23’’41
De 600m à 400m : 11’’22
De 400m à 200m : 11’’35
De 200m à l’arrivée : 11’’48
Temps total : 2’28’’71
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Johannesburg |
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Scat Daddy |
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Love Style |
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Seabhac |
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Curlin |
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Curlin Hawk |
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Maggy Hawk |
RUE BOISSONADE (F3) |
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Sadler’s Wells |
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Galileo |
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Urban Sea |
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Saturnine |
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Highest Honor |
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Katchina Quest |
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Just Rainbow |