Quinté+, recréons l’évènement ?
Par André Martin, président, et Valentin Pécot, secrétaire général de la Société des courses du Lion-d’Angers.
« Nous lisons avec attention les colonnes de Jour de Galop et ne cessons de voir ressurgir la problématique autour d’une refonte du Quinté+. Assez basiquement, nous sommes tentés de penser qu’un produit est là pour répondre à une demande… ce qui est finalement assez paradoxal dans l’univers du pari hippique. Toutefois, la question que nous nous posons est surtout : n’est-ce pas à nous de créer la demande ? Nous avons le souvenir d’il y a encore quelques années où parier sur le Quinté du jour était quelque chose d’important au cours de la journée d’un turfiste. D’ailleurs, cela est resté puisque la course support du Quinté est toujours appelée la « course événement » tout en ayant perdu de sa superbe… L’événement du jour n’en est plus un, à l’exception des belles épreuves de Groupe du week-end lorsqu’elles sont support dudit Quinté+, et donc dotées d’un nombre significatif de partants. Quand nous regardons chez nos homologues du trot, l’événement a su revenir en semaine : le mercredi avec les épreuves du G.N.T. Les ingrédients sont là pour stimuler le turfiste : des chevaux et des drivers qu’ils connaissent par cÅ“ur ainsi que des scénarios prévisibles puisqu’à chaque affrontement, on retrouve des chevaux en lice lors des étapes précédentes. Alors, pourquoi ne pas instaurer ce système qui fonctionne au galop ? Pourquoi ne pas créer différents circuits mais en les identifiant encore plus fortement ? De la sorte, en plus des objectifs d’amélioration des enjeux, nous pourrions capitaliser sur l’image de nos chevaux – et donc valoriser leurs propriétaires et éleveurs – ainsi que de nos jockeys (dont la notoriété accrue déclencherait assurément des vocations). À quand une nouvelle « Coupe d’Or » des provinces de France ? »