Le mot de la fin : Golden Gate
Le groupe Stronach n’est pas vraiment ce qui est arrivé de mieux au monde des courses américaines. Pourtant, à la base, on y retrouve Frank Stronach, grand propriétaire-éleveur, qui a eu les champions Ghostzapper, Awesome Again ou encore Macho Uno. Mais, en développant le groupe familial, sa fille Belinda, visiblement plus intéressée par le profit que par le sport hippique, est en train de faire prendre une sale tournure à l’histoire des courses aux États-Unis. Le groupe Stronach est en effet propriétaire de plusieurs hippodromes (Santa Anita, Gulfstream Park, Pimlico, Laurel Park, Rosecroft Raceway et Golden Gate Fields). Et il vient d’annoncer dimanche que Golden Gate Fields, l’hippodrome phare du nord de la Californie, allait fermer après sa dernière réunion prévue le 18 décembre. Après Bay Meadows et Hollywood Park, la Californie va donc perdre un nouvel hippodrome, si bien que nombre d’entraîneurs, et même l’un des responsables des courses dans cet État, ont émis des doutes sur le futur des courses en Californie… Là où le bât blesse, c’est que Golden Gate offre un programme de courses pour des chevaux qui, en grande majorité, n’ont pas le niveau pour aller courir à Santa Anita, lequel est d’ailleurs crédité d’une belle valeur foncière également, motif d’inquiétude pour les professionnels californiens… Los Alamitos, autre hippodrome de l’État, n’est pas non plus sur la bonne pente pour espérer demeurer en vie très longtemps. Les entraîneurs basés à Golden Gate pourraient donc déménager dans d’autres états en espérant que le groupe Stronach ne fasse pas d’autres ravages… Mettre des sociétés privées à la tête des hippodromes, n’est donc bon que s’il y a de vrais passionnés au-dessus d’elles, qui Å“uvrent pour le bien des courses !