LE MOT DE LA FIN
COUP D’Å’IL
Nancy Sexton est une journaliste « élevage » bien connue et elle est également conseillère d’Imad Alsagar. Mais elle a aussi ses propres chevaux et c’est avec une certaine maestria qu’elle a fait parler d’elle il y a peu. En février 2002, Nancy et sa mère Janet ont acheté pour 2.000 £ une pouliche sortant de l’entraînement lors de l’Ascot Sale. Elle avait 4ans et deux places en 17 sorties outre-Manche. La suite, c’est Nancy Sexton qui l’explique au micro de Nick Luck : « Nous cherchions une jument bon marché et nous avions repéré Indian Wish (Indian Charlie) au catalogue. On peut trouver des femelles américaines bien nées dans les ventes européennes et les renvoyer aux États-Unis pour les revendre. La famille était belle. Foal, elle avait été vendue pour 150.000 $ avant de passer dans les mains de Willie Browne qui est un bon juge. On pouvait penser que c’était une belle pouliche. Nous sommes allées à la vente en espérant qu’elle passerait entre les mailles du filet… » Revendue 35.000 $ aux États-Unis quelques mois plus tard, Indian Wish est désormais la mère de Sacred Wish (Not this Time), battue du minimum dans les Coaching Club American Oaks (Gr1), le 22 juillet. Pour 3.700 $, lors d’une vente en Floride, Nancy Sexton a acheté il y a quelques années Terre des Hommes (Exbourne), non placée en cinq sorties françaises. Elle lui a donné Tarpy’s Goal (High Cottin), troisième des Futurity Stakes (Gr2) sur la piste de Belmont à 2ans, puis double lauréat de stakes à 3ans. Chapeau !